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Robespierre ou les dangers de la vertu 1789-1799

Référence : 67810
1 avis
Date de parution : 5 novembre 1984
Auteur : SAINT-PAULIEN
EAN 13 : 9782710302124
Nb de pages : 396
18.29
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Description
Jaloux, soupçonneux jusqu'au délire, obsédé par ses fantasmes de persécution et de trahison, tel apparaît Maximilien Robespierre, une fois ôtés les voiles de la légende et de l'idéologie. Un furet conduit par l'odeur du sang, un malade qui finira par identifier terreur et vertu, voilà ce que montre Saint-Paulien, documents en mains.
Ce portrait éclaire certains aspects de la Révolution française. Les vraies raisons des Terreurs, leur mécanisme, sont ici révélés : l'Incorruptible est convaincu qu'il représente sur terre le terrible Etre Suprême. D'où les grands massacres, et l'élimination successive de concurrents et de témoins gênants : la princesse de Lamballe, Louis XVI, Marie-Antoinette, Philippe Egalité, mais aussi Danton, Desmoulins, Hébert et Chaumette, les gardiens de Louis XVII. De la Tragédie de Varennes à la Comédie de Valmy, des Joyaux de la Couronne aux Mystères du Temple, c'est une vision nouvelle, parfois surprenante, de la Révolution. Voici d'ailleurs qu'entre deux prisonnières, Térésa et Joséphine, surgit Bonaparte. Cette histoire pleine de bruit et de fureur, Saint-Paulien la fait revivre avec précision - textes et chiffres à l'appui - avec aussi une horreur sacrée, mêlée de pitié pour "tant de justes massacrés" (A. Chénier).
Notre siècle ne manque ni de massacres ni de camps de la mort : nous devons regarder en face l'horrible vérité.
TitreRobespierre ou les dangers de la vertu 1789-1799
Auteur SAINT-PAULIEN
ÉditeurLA TABLE RONDE (EDITIONS DE)
Date de parution5 novembre 1984
Nb de pages396
EAN 139782710302124
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)25
Largeur (en mm)150
Hauteur (en mm)215
Poids (en Kg)0.46
Les avis clients
Une lettre de Saint-Paulien.
5/5 Lectures Françaises. (1958 )
.----. L'AFFAIRE ROBESPIERRE -- Nous recevons de M. Saint-Paulien, la lettre suivante : "Vous avez bien voulu signaler à vos lecteurs, de façon trop élogieuse d'ailleurs, mon dernier roman, AURELIA, paru chez Arthème Fayard, et dans un récent numéro de vos passionnantes "Lectures françaises", vous posez la question de savoir quelles étaient mes sources à propos de la thèse soutenue dans ce roman : Robespierre tomba en Thermidor parce qu'il était amoureux.---- .... --- ... -- .. - . Mes sources sont d'abord constituées par les "Souvenirs Thermidoriens " de Georges Duval, auteur des "Souvenirs de la Terreur ". Les deux volumes des " Souvenirs Thermidoriens " parurent en 1844 à Paris, chez l'éditeur Victor Magen, 21, Quai des Augustins. ---- .... --- ... -- .. - . La lecture attentive de " L'Histoire des Girondins " de Lamartine, poUrtant classique, du " Procès de Fouquier-Tinville " de Buchez et Roux, des divers ouvrages sur Catherine Théot, et sur Jean, baron de Batz, chef d'un " réseau " monarchiste, l'homme de la Compagnie des Indes, cette lecture, dis-je, est pleine d'enseignements et de surprises. Ce que les historiens de la Révolution n'ont pas su, ou n'ont pas voulu voir, c'est que l'affaire de l'hôtel d'Helvétius, qui se termina par l'exécution d'une soixantaine de personnes, et l'affaire Catherine Théot, la " Mère de Dieu ", n'en faisaient qu'une. Robespierre dut quitter les Comités de gouvernement, où il pouvait à tout instant être dénoncé par Vadier, à la fois comme complice des conspirateurs royalistes de l'hôtel Helvétius -- qui était en outre un tripot et une maison d'illusions -- et comme protecteur de la secte de la " Mère de Dieu ".---- .... --- ... -- .. - . Il faudrait retrouver le dossier constitué par Vadier sur les " Amis de Dieu ", que Robespierre escamota de façon sensationnelle dans la nuit du 25 Prairial. Il faudrait étudier d'un peu près les agissements de Robespierre Jeune et du menuisier Duplay, logeur de Maximilien. Il faudrait savoir pourquoi, et dans quelles conditions, Térésa Cabarrus, maîtresse de Tallien et future princesse de Chimay, avant que d'être arrêtée reçut l'hospitalité de Duplay dans la maison qu'il possédait à Versailles. (Cf. R. McnNair Wilson " The Gipsy Queen of Paris ").---- .... --- ... -- .. - . Il est évident que l'histoire de France de 1789 au Consulat est à refaire et à refaire à peu près complètement.------Je vous prie de croire, etc..., SAINT-PAULIEN. ( Numéro- 13-MARS 1958 ).