Un document d'exception !
5/5 Action Familiale et Scolaire (AFS).
.----. Les extraits de lettres de lecteurs, les témoignages, la pensée et la plume de Bazin expriment toute l'imprégnation d'un catholicisme qui a façonné cette Europe... jusqu'en Russie, puisque des lecteurs réagissaient de là-bas.
Comme le souligne Albert de Mun, dans de telles situations, " Dieu reprend possession des âmes ", et alors s'expriment avec force les vertus de foi, d'espérance et de charité. Mais on découvre aussi au travers des témoignages, notamment provenant de Belgique, première conquête du Moloch germano-prussien, les horreurs que les lois de la guerre interdisent. Si l'on peut comprendre qu'un conflit conduise à détruire usines, sources de richesses, voies et moyens de communication, il n'en est pas de même de la rage anti-catholique manifestée par les destructions d'églises et de couvents, la profanation des lieux de culte et autres objets sacrés, et pire, les massacres délibérés de civils, de prêtres et religieux. Seule la barbarie, la sauvagerie d'une haine commanditée de plus haut peuvent l'expliquer.
La qualité d'écriture de René Bazin, la puissance de ses réflexions et commentaires, font de ce premier tome un document d'exception, devant rejoindre les rayonnages d'une bibliothèque familiale. Rejoignant Mgr Delassus, Bazin note " les épreuves qu'Il (Dieu) permet ne sont faites que pour ramener à lui les nations ou les individus."
Méditant ces chroniques, il est impossible de ne pas se poser la question de savoir ce que serait aujourd'hui la réaction du peuple de France en pareille situation, après 100 ans de laminage des esprits et des cœurs par l'esprit révolutionnaire...
[ Signé : Yves Tillard dans le Numéro 275 - juin 2021 de l'AFS. Le numéro est vendu 11 Euros sur demande à AFS BP 80833 - 75828 - Paris cedex 17 ]
D'un intérêt inestimable !
5/5 Action Familiale et Scolaire (AFS)
.----. Durant le premier conflit mondial, L'Echo de Paris, quotidien réputé conservateur, publiait des éditoriaux de René Bazin. Ils donnèrent lieu à de nombreux échanges de correspondance entre l'écrivain et ses lecteurs.
Les éditions Edilys ont entrepris d'éditer ce qui est une chronique en même temps que la photographie d'une époque dramatique pour l'Europe. Ces 318 pages, en attendant la suite annoncée, sont d'un intérêt inestimable pour comprendre ce qu'était alors l'état d'esprit des Français, mais aussi des étrangers acteurs et victimes de ce conflit.
Il y a bien sûr le courage des soldats prêts à donner leur vie pour défendre la terre des pères. La patrie avait alors un sens, c'était un bien charnel qui sollicitait en chacun la mise en œuvre de ce qu'on appelait la piété filiale. Elle s'incarnait, alors, dans la nécessité de se battre ! Pour les uns. Pour les autres, qui n'étaient pas au front, telles les femmes, c'était la charrue, ou l'usine ; pour des artisans, maintenir, malgré l'absence de travail, les savoir-faire du métier tout en développant de nouvelles compétences... Ces pages sont toutes remplies de ce qu'est le sens de l'honneur, qui soutient, anime les volontés et la certitude que la France se relèvera. (suite ... )
