Réflexions sur la Révolution de février
Référence : 14898
1 avis
Date de parution : 7 novembre 2007
Éditeur : FAYARD (EDITIONS)
Collection : LITT.GENE.
EAN 13 : 9782213635354
Nb de pages : 140
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Description
Ces quatre courts essais ont été écrits dans les années 1980-1983 et devaient servir de conclusion à chacun des quatre volumes de Mars 1917, troisième et avant-dernier Nœud de la Roue rouge. Après mûre réflexion, l'auteur a renoncé à les inclure dans l'épopée pour ne pas influencer le lecteur et sauvegarder la perspective d'ouverture propre à tout récit littéraire.
Dans ces textes, publiés pour la première fois dans la revue Moskva en 1995, et écrits avec une concision et une virulence dignes de ses meilleurs textes publicistiques, Alexandre Soljénitsyne analyse le caractère paradoxal de la révolution de Février : elle a déterminé les destinées historiques non seulement de la Russie, mais du monde entier, et cependant elle s'est produite sans cause apparente, sans la participation des révolutionnaires, principalement grâce à l'incurie et à l'inertie du pouvoir en place. La monarchie multiséculaire s'est effondrée en trois jours sans y être poussée par des forces adverses.
Prix Nobel de littérature, réinstallé en Russie en 1994 après un exil de vingt ans, l'auteur du Premier Cercle et du Pavillon des cancéreux, après avoir bouclé ses deux entreprises littéraires géantes, l'Archipel du Goulag et la Roue rouge et tout en poursuivant la rédaction de ses mémoires, a renoué depuis peu avec le genre court, notamment avec Deux Récits de guerre.
Dans ces textes, publiés pour la première fois dans la revue Moskva en 1995, et écrits avec une concision et une virulence dignes de ses meilleurs textes publicistiques, Alexandre Soljénitsyne analyse le caractère paradoxal de la révolution de Février : elle a déterminé les destinées historiques non seulement de la Russie, mais du monde entier, et cependant elle s'est produite sans cause apparente, sans la participation des révolutionnaires, principalement grâce à l'incurie et à l'inertie du pouvoir en place. La monarchie multiséculaire s'est effondrée en trois jours sans y être poussée par des forces adverses.
Prix Nobel de littérature, réinstallé en Russie en 1994 après un exil de vingt ans, l'auteur du Premier Cercle et du Pavillon des cancéreux, après avoir bouclé ses deux entreprises littéraires géantes, l'Archipel du Goulag et la Roue rouge et tout en poursuivant la rédaction de ses mémoires, a renoué depuis peu avec le genre court, notamment avec Deux Récits de guerre.
Titre | Réflexions sur la Révolution de février |
Auteur | SOLJENITSYNE (Alexandre) |
Éditeur | FAYARD (EDITIONS) |
Date de parution | 7 novembre 2007 |
Nb de pages | 140 |
Collection | LITT.GENE. |
EAN 13 | 9782213635354 |
Présentation | Broché |
Épaisseur (en mm) | 11 |
Largeur (en mm) | 120 |
Hauteur (en mm) | 185 |
Poids (en Kg) | 0.15 |
Biographie
Alexandre SOLJENITSYNE (1918-2008) Alexandre Issaïevitch Soljenitsyne ou Soljénitsyne, est né le 28 novembre 1918 à Kislovodsk et il est décédé le 3 août 2008 à Moscou. Voir plus
Critique du libraire
Inédit en traduction française (écrit en 1980-1983 et publié en russe en 1995). Analyse du caractère de la révolution qu´a connu la Russie du 23 au 27 février 1917 : elle a déterminé les destinées historiques de la Russie, mais aussi du monde entier. Et elle s´est produite principalement à cause de l´incurie et de l´inertie du pouvoir en place : la monarchie multiséculaire s´est effondrée en trois jours sans y être poussée par des forces contraires ! Traduit du russe par Nikita Struve.
Les avis clients
Fade et pitoyable résultat .
5/5 Réseau Regain .
.----. Suite d'une note portant sur trois livres de cet auteur ; le premier volume étant " Aime la révolution! " . ********. . Peut-on en dire autant des deux
autres textes? Réflexions sur la révolution
de Février a été écrit parallèlement
à la rédaction de l’immense Roue rouge,et publié à cinq millions
d’exemplaires, pour le 90e anniversaire
de la révolution de février 1917. Les
conclusions sont sèches, parfois contradictoires:
Nicolas II, trop préoccupé de
sa famille, n’a pas su réprimer une révolte
qui n’avait pas de racines dans le
pays profond. Février est le grand coupable,
Octobre n’a fait que récolter le
fruit de la surenchère acharnée des libéraux
russes contre le régime.
Ce qui se devine dans La Roue rouge
est ici mis à nu comme un squelette.
Thèse centrale: l’athéisme et la
perte de la foi ont ruiné la résistance
morale de la Russie…Certes, mais d’où
vient cette haine? La haine de la religion
coexistait étrangement en Russie
avec une piété populaire touchante,
manifesté lors des fêtes de canonisation
de saint Séraphin de Sarov, en 1903,
seul moment où le tsar fut à l’unisson
de son peuple. Entre autres causes et symptômes
de la maladie, la voie est ambiguë.
L’auteur n’est-il pas trop concentré
sur la haine entre pouvoir et "intelligentsia",
réelle, mais moins viscérale
que dans les masses. Lui qui s’est
identifié aux décembristes, ces révoltés
antitsaristes de 1825, il discerne une
lointaine et funeste causalité entre cette
révolte de l’intelligentsia (nobiliaire)
russe et l’hallali mené contre le régime
en 1917 par toute une classe supérieure.
"Fade et pitoyable résultat" qui
a perverti toute la Russie. [ La suite porte sur Une minute par jour " .---. Notes de lectures de Georges Leroy du mois de février 2008 ]