Parler de "crise de civilisation" n'a désormais plus de sens. Car cette crise a été résolue par la prise en main des corps par la bioéthique, des esprits par la société de consommation, des âmes par le développement d'une nouvelle religion appelée "écologie". La société transforme ainsi les hommes en moutons de Panurge dont la procréation et la naissance elles-mêmes dépendront de son bon vouloir. Mais la perversion du sens donné à la destinée de l'homme n'apporte que désespoir, désespérance et mort.Face à cette révolution des esprits et des cœurs, il ne reste plus que l'espérance chrétienne.