Puisque tout est en voie de destruction - Réflexions sur la fin de la culture et de la modernité
Référence : 83655
2 avis
Date de parution : 10 avril 2014
Éditeur : LE PASSEUR (EDITIONS)
Collection : ESSAI
EAN 13 : 9782368901038
Nb de pages : 192
18.00 €
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Description
Hésiode déjà déplorait un âge d'or et dénonçait une race de fer. Il est donc probable que nous soyons en crise depuis l'origine. Néanmoins, l'état critique de notre époque possède des traits spécifiques, extrêmes, et ressemble fort à un stade terminal : il se peut même que nous ne vivions plus dans une époque, mais dans un délai.
Aussi, comme toujours, c'est à l'heure où une chose est sur le point de disparaître qu'elle se révèle à nous dans ses contours singuliers et sa présence irremplaçable. Le mot "apocalypse" le suggère, dans lequel on entend "désastre", et qui veut dire "dévoilement". Dans cette situation où l'humain est trois fois menacé d'extermination (technologique, écologique ou théocratique), les lignes bougent, les ennemis d'hier deviennent alliés, les plus révolutionnaires éprouvent la nécessité de recourir à une certaine tradition...
C'est sur cette alliance de la tradition et de la modernité, de l'eschatologie et de la culture, de la lucidité devant la mort et de l'éducation ouverte à la vie, que porte ce recueil de textes et conférences. Il voudrait, passant du transhumanisme de J Huxley au trasumanar de Dante, dégager un gai savoir de l'apocalypse.
Fabrice Hadjadj, essayiste et dramaturge, dirige l'institut Philanthropos (Fribourg). Il collabore régulièrement à Art press, au Figaro littéraire, à La Vie et à Panorama. Il est l'auteur de nombreux livres, dont Réussir sa mort (2005), La Foi des démons (2009), Le Paradis à la porte (2011), Comment parler de Dieu aujourd'hui (2012) et Rien à faire (Le Passeur, 2013).
Aussi, comme toujours, c'est à l'heure où une chose est sur le point de disparaître qu'elle se révèle à nous dans ses contours singuliers et sa présence irremplaçable. Le mot "apocalypse" le suggère, dans lequel on entend "désastre", et qui veut dire "dévoilement". Dans cette situation où l'humain est trois fois menacé d'extermination (technologique, écologique ou théocratique), les lignes bougent, les ennemis d'hier deviennent alliés, les plus révolutionnaires éprouvent la nécessité de recourir à une certaine tradition...
C'est sur cette alliance de la tradition et de la modernité, de l'eschatologie et de la culture, de la lucidité devant la mort et de l'éducation ouverte à la vie, que porte ce recueil de textes et conférences. Il voudrait, passant du transhumanisme de J Huxley au trasumanar de Dante, dégager un gai savoir de l'apocalypse.
Fabrice Hadjadj, essayiste et dramaturge, dirige l'institut Philanthropos (Fribourg). Il collabore régulièrement à Art press, au Figaro littéraire, à La Vie et à Panorama. Il est l'auteur de nombreux livres, dont Réussir sa mort (2005), La Foi des démons (2009), Le Paradis à la porte (2011), Comment parler de Dieu aujourd'hui (2012) et Rien à faire (Le Passeur, 2013).
Titre | Puisque tout est en voie de destruction - Réflexions sur la fin de la culture et de la modernité |
Auteur | HADJADJ (Fabrice) |
Éditeur | LE PASSEUR (EDITIONS) |
Date de parution | 10 avril 2014 |
Nb de pages | 192 |
Collection | ESSAI |
EAN 13 | 9782368901038 |
Présentation | Broché |
Épaisseur (en mm) | 15 |
Largeur (en mm) | 145 |
Hauteur (en mm) | 205 |
Poids (en Kg) | 0.24 |
Biographie
Fabrice HADJADJ (1971 - ) Fabrice Hadjadj est né le 15 septembre 1971 à Nanterre. Essayiste et dramaturge, dirige l'Institut Philanthropos (Fribourg). Voir plus
Les avis clients
Espérance.
5/5 Spectacle du Monde.
.----. Selon notre auteur, l'explosion de la première bombe atomique à Hiroshima, le 6 août 1945, marque la fin de la modernité. Depuis lors, en effet, " l'humanité ne vit plus dans la perspective de son progrès, mais dans le vertige de sa disparition ". .******. Par son langage incarné et souvent poétique, Fabrice Hadjadj nous introduit sans peine à la profondeur de sa réflexion sur l'eschatologie. Là où l'on peut choisir l'angoisse, le désespoir et la destruction, il s'ancre, au contraire, avec espérance dans notre époque : " L'heure est tragique, sans doute, mais la tragédie réveille notre plus haute dignité, celle d'une déchirure de bas en haut, qui interpelle le Ciel. " ( Camille Gindre dans Spectacle du Monde numéro 613 - juillet-août 2014 ).
Culture, éducation, enseignement.
4/5 Spectacle du Monde.
.----. Un titre qui nous laisserait sur notre faim, s'il n'était éclairé par le sous-titre : " Réflexions sur la fin de la culture et de la modernité ". Professeur de philosophie et de littérature, dramaturge chrétien, l'auteur a rassemblé, dans ce volume, des textes de conférences qu'il a données sur la culture, l'éducation, l'enseignement, qui nous invitent à réfléchir sur notre époque et sur la modernité à laquelle, selon lui, elle met un point final. Abordant ces sujets dans leur dimension eschatologique - et c'est là toute leur originalité -, ces textes se tournent résolument vers les fins dernières, donnant un souffle d'espérance à ceux qui ne croient ni dans le " traditionalisme ", ni dans le " progressisme ". Leur fil conducteur est la phrase de l'apôtre Pierre : " Puisque tout est en voie de destruction, voyez quels hommes vous devez être. " ( Suite ... )