Un prêtre, rien que ça.
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. Il faut rendre grâces au P. Delarue d'avoir sorti de l'oubli ce religieux-apôtre, digne d'être donné en exemple aux missionnaires de tous les temps."Un prêtre rien que ça"... Oui, mais un vrai prêtre, à la foi profonde et vivante, fidèle à l'oraison, humble, discipliné, dévoré de zèle. C'est si puissant, près de Dieu, un vrai prêtre !. ( numéro 8, mai 1971 ).
Prêtre
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. Charles Dominique Albini était né à Menton en 1790, en pleine période révolutionnaire, dans une famille de cultivateurs très humbles dont la foi, restée ferme et sans faille au milieu de la tourmente, resplendit dans ce fils, très tôt attiré vers le sacerdoce. A 14 ans, l'année de la mort de sa pieuse mère, il prend soutane, en qualité de "petit clerc", aidant son curé aux offices et aux catéchismes. Il entre au grand Séminaire de Nice en 1810 et est ordonné prêtre en 1814. Jusqu'à 1820 il n'exercera pas de ministère attitré, ce qui s'explique par le grand nombre de prêtres que comptait alors le diocèse de Nice ; mais il est à la disposition du bon curé de la paroisse Saint-Michel de Menton, discipliné, il s'emploie à l'administration des baptêmes, à la visite des malades. Il attend ce que la grâce divine voudra bien faire de lui. On peut lui appliquer ce proverbe niçois dont la traduction ne rend pas la saveur italienne : " Pourvu qu'on les laisse sur la paille le temps qu'il faut, les nèfles finissent par mûrir ". ( numéro 8, mai 1971 ).
Une figure.
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.----. Le prêtre admirable auquel est consacré cet ouvrage, était jusqu'à nos jours presque inconnu. A part une biographie italienne et deux petites brochures françaises, rien n'avait été publié qui pût nous donner la mesure de ce religieux, des Oblats de Marie Immaculée, dont toute la carrière fut brûlée de la flamme de l'apostolat. D'un apostolat fructueux qui s'exerçait à la vieille manière, par les missions paroissiales, les retraites, une parole simple, directe, ardente, accompagnée parfois de faits miraculeux, qu'explique la sainteté, laquelle subjuguait tous ceux que le Père Albini approchait. Un décret du Pape Paul VI du 4 juillet 1968 a reconnu l'héroïcité de ses vertus. A l'aide des documents de la cause examinée par la Congrégation des Rites, de ceux conservés dans les archives des Oblats de Marie et après ses investigations personnelles partout où le Père Albini avait laissé quelques traces de son passage, l'auteur a pu reconstituer aussi complètement que possible cette figure dont le temps et l'oubli avaient estompé les traits. ( numéro 8, mai 1971 ).
