Lorsque la France se regarde, elle ne se reconnaît plus. Les résultats économiques sont faiblards, l'industrie s'est effondrée, la croissance est poussive, le chômage s'accroît, la précarité et la pauvreté resurgissent. Le pays change d'image, perd son identité, ne maîtrise plus son avenir. Des espaces de non-droit se creusent. Les inégalités deviennent insupportables. Le constat est accablant, les remèdes manquent.
La guérison semble attendue du mal lui-même. Beaucoup de Français veulent encore plus d'Etat-Providence et d'emplois publics. Les politiciens, par démagogie, répugnent aux réformes. La France est prisonnière. Cette URSS qui avait réussi, avec ses 56 % de dépenses publiques, sa fiscalité délirante, sa fonction publique pléthorique, a du mal à comprendre que ce qui protège une partie de ses habitants de la crise la voue au déclin.
Les chaînes qui l'entravent sont politiques, avec la médiocrité du personnel, à l'abri de la vraie vie, une gauche obsédée par ses marottes idéologiques, une "droite" dénuée de valeurs mais assoiffée d'ambitions, toujours à l'affût des idées d'en face pour ne pas louper les modes du microcosme parisien.
Christian Vanneste est professeur de Philosophie. Gaulliste conservateur-libéral et catholique, il a été député RPR puis UMP. Il a quitté ce parti en 2012. Le patriotisme, la famille, la liberté de pensée, la démocratie directe et le libéralisme économique sont avec la sécurité les chevaux de bataille de celui qui avait commencé en étant adjoint à la culture de Tourcoing et Président de la Fédération Nationale des Collectivités Territoriales pour la Culture.