Quarante ans de Contre-Réforme catholique est un ouvrage d'histoire relatant les combats théologiques de l'abbé de Nantes.
Tome IV. Face à la grande apostasie. 1978 -2005.
L'abbé de Nantes reconnut en Jean-Paul Ie, dès le lendemain de son élection, "un saint Pie X qui s'ignore". Pourtant, ce Pontife prétendait assumer l'héritage du concile Vatican II. Mais quel héritage ? C'est toute la question ! Assurément, ce bon Pasteur était ouvert aux objections du théologien de la Contre-Réforme catholique. C'est aussi un bonheur de retrouver l'élu de Notre-Dame, dont le lumineux pontificat provoqua une renaissance catholique spontanée.
Après l'élection de Jean-Paul II, l'abbé de Nantes discerna, avec perspicacité, les différentes facettes de sa personnalité. Il est instructif de suivre et de revivre les controverses de ces années-là, notamment sur la "Résistance polonaise" encouragée par Jean-Paul II mais réprouvée par Mgr Glemp...
En réaction contre la "molle apostasie", l'abbé de Nantes se dressa pour entreprendre la démarche romaine du 13 mai 1983, la plus utile à l'Église, et au Saint-Père lui-même ! Les pourparlers qui l'ont précédée sont présentés à partir de documents inédits. La relation de cette démarche, pour remettre au Pape le Liber accusationis, est si captivante qu'elle se lit d'une traite.
Ce fut également à cette époque que l'abbé de Nantes exposa ses grandes intuitions métaphysiques et leurs conséquences en de multiples domaines, lesquelles ouvrent, ô merveille ! de vastes perspectives pour le renouveau théologique, mystique, moral et politique dont notre temps a besoin.
La lettre ouverte au cardinal Joseph Ratzinger, la plainte aux Pères du synode de 1985, l'appel au jugement de Notre-Seigneur Jésus-Christ, lancé en 1986, l'analyse critique du prétendu Catéchisme de l'Église catholique, sont replacés dans leur contexte. Bref, c'est tout le drame du conflit de l'abbé de Nantes avec la hiérarchie qui est retracé et exposé dans ses véritables motifs.
Après "l'éclatement" du traditionalisme, tout espoir humain étant perdu, notre Père entreprit un ultime recours, le recours à l'Immaculée, qui avive notre espérance de voir de nos yeux, sous le règne d'un bon Pape catholique, la résurrection de l'Église.