Pour la vie de mon fils
Référence : 101709
3 avis
12.90 €
+ d'éco-contribution
Tarifs dégressifs
Tarif par lot
- -soit le lot
Description
"Reims, 29 avril 2013. Le plus gros choc de ma vie. Je suis au chevet de mon fils. Mon fils, vous comprenez ? Je le vois mourir sous mes yeux. Vincent n'a rien mangé depuis vingt jours. Il est à peine hydraté. Il est là, devant moi, dans un lit d'hôpital à Reims, amaigri, affaibli, et il va mourir. Dans un jour ? Dans cinq jours ? Je ne sais pas... Mais il va mourir parce que quelqu'un l'a décidé.
Un médecin lui a supprimé toute nourriture, presque toute hydratation, pour le mettre sur un chemin de "fin de vie". Je parle à Vincent, mais il ne peut pas me répondre : il est en "état de conscience minimale", comme le disent les spécialistes. Il peut ressentir des émotions, mais il est incapable de s'exprimer. Il me regarde, et il pleure. Des larmes coulent le long de ses joues. Il va mourir, il souffre, je le sais : je suis sa mère ! L'histoire de Vincent Lambert, celle qui a fait la une des journaux, c'est la nôtre.
Nous : son père, Pierre. Sa femme, Rachel. Ses frères, ses soeurs... Et moi : Viviane Lambert. Je ne le sais pas encore, mais "l'affaire Vincent Lambert" va me propulser là où je n'aurais jamais voulu aller, sur le devant de la scène, dans les salles des tribunaux et vers les micros des télévisions et des radios. Demain, les médias feront de la bataille pour la vie de Vincent Lambert une querelle de famille, une croisade d'"intégristes" ; ils s'en serviront comme plaidoyer pour le droit de mourir.
Ma vie et celle de ma famille en seront bouleversées. Au chevet de Vincent qui pleure, je ne peux pas imaginer combien le combat qui s'annonce sera long et difficile. J'ai une certitude, une seule : je devrai tout faire pour qu'il ne parte pas. Pas comme ça. Ce combat, je l'ai accepté, je l'ai voulu, et je le mènerai jusqu'au bout".
Un médecin lui a supprimé toute nourriture, presque toute hydratation, pour le mettre sur un chemin de "fin de vie". Je parle à Vincent, mais il ne peut pas me répondre : il est en "état de conscience minimale", comme le disent les spécialistes. Il peut ressentir des émotions, mais il est incapable de s'exprimer. Il me regarde, et il pleure. Des larmes coulent le long de ses joues. Il va mourir, il souffre, je le sais : je suis sa mère ! L'histoire de Vincent Lambert, celle qui a fait la une des journaux, c'est la nôtre.
Nous : son père, Pierre. Sa femme, Rachel. Ses frères, ses soeurs... Et moi : Viviane Lambert. Je ne le sais pas encore, mais "l'affaire Vincent Lambert" va me propulser là où je n'aurais jamais voulu aller, sur le devant de la scène, dans les salles des tribunaux et vers les micros des télévisions et des radios. Demain, les médias feront de la bataille pour la vie de Vincent Lambert une querelle de famille, une croisade d'"intégristes" ; ils s'en serviront comme plaidoyer pour le droit de mourir.
Ma vie et celle de ma famille en seront bouleversées. Au chevet de Vincent qui pleure, je ne peux pas imaginer combien le combat qui s'annonce sera long et difficile. J'ai une certitude, une seule : je devrai tout faire pour qu'il ne parte pas. Pas comme ça. Ce combat, je l'ai accepté, je l'ai voulu, et je le mènerai jusqu'au bout".
Titre | Pour la vie de mon fils |
Auteur | LAMBERT (Viviane) |
Éditeur | PLON (EDITIONS) |
Date de parution | 7 mai 2015 |
Nb de pages | 172 |
EAN 13 | 9782259243223 |
Présentation | Broché |
Épaisseur (en mm) | 18 |
Largeur (en mm) | 134 |
Hauteur (en mm) | 202 |
Poids (en Kg) | 0.23 |
Biographie
Viviane LAMBERT (1945-2022) Viviane Lambert, née en 1945, est la mère de Vincent Lambert décédé le 11 juillet 2019. Voir plus
Critique du libraire
La mère de Vincent Lambert témoigne sur le processus de fin de vie de son fils. « Viviane Lambert s'exprime en termes simples, son récit est court, haletant parfois, sans emphase, elle raconte ce qu'elle a vécu depuis deux ans, pour tenter de sauver la vie de son fils menacée par une décision médicale qu'elle conteste. La décision a toutes les apparences de la légalité, sauf que Vincent Lambert ne relève pas de cette légalité là (la loi Leonetti 2005), parce qu'il n'est pas en fin de vie. (...) « Viviane Lambert décrit tout cela, en trente petits chapitres tout simples, sans ressentiment malgré tous les coups encaissés... Sans s'étendre non plus sur sa foi catholique, qui charpente sa détermination à mener le combat pour sauver son "petit"... Elle parle et écrit, en mère, avec ses tripes ! (...) « Il faut lire ce livre pour comprendre la réalité du drame vécu par toute la famille Lambert, d'un côté comme de l'autre, et par l'horreur de cette "culture de mort" qui nous menace tous, nos familles, nos ascendants comme nos descendants, qui est mise en place par les politiques et les administratifs, et ordonnée par les juges ». Luc Perrel, dans Lectures Françaises n° 699-700 (juillet-août 2015) « A travers Pour la vie de mon fils, Viviane Lambert nous fait part de son long cheminement pour le sauver, avec le soutien de Pierre, son mari. Plus qu'un cri de colère, c'est un cri d'angoisse qu'elle nous livre. Il faut le lire parce que ce n'est pas seulement Vincent Lambert qui est en cause, mais plus d'un millier de personnes en état pauci-relationnel qui verront une mort cruelle causée par les nouveaux aménagements de la loi Leonetti. Culture de mort contre culture de vie : l'adversaire avance à pas feutrés pour nous subvertir. « C'est aussi pour cela qu'il faut faire connaître ce que nous révèle Viviane Lambert sur la vie de son fils et les procédés actuels des hôpitaux. « Ne vous attendez pas à lire un grand plaidoyer juridique de la part de cette mère. Elle nous parle avec ferveur et avec son cœur. « A la lecture de Pour la vie de mon fils, on ne peut s'empêcher de penser à Marie-Antoinette, la reine-martyre qui, le 16 octobre 1793, lance dans la salle du tribunal inique qui l'a déjà condamnée : « J'en appelle à toutes les mères ! » Jacques Villemonais, dans Lecture et Tradition n° 51-52 (juillet-août 2015)
Les avis clients
Ignoble !
5/5 Jean Saumur 49
L'avis ci-dessus est ignoble, j'ai honte pour votre site
qu'une telle calomnie y soit publiée et je demande instamment qu'elle soit effacée d'ici, elle n'y a pas sa place ! . Pour ma part ce livre exige un soutien totale et je compte bien être à Chiré pour vos " journées chouannes " des 5 et 6 septembre 2015 afin de faire nombre autour de Madame Lambert .
Un avis
5/5 Docteur Jean-Pierre Bex .
Le docteur Jean-Pierre Bex, gendre de François-Marie Algoud et auteur lui-même, a publié cet avis sur Vincent Lambert : Vincent Lambert doit vivre en paix. Pouce en l'air pour tous. . ---- . . ******** . .----. Trois petits mots dans le grand remue ménage de l'affaire Vincent Lambert.
- Les partisans de l'idéologie euthanasique, que certains appellent la culture de mort, se sont trompés dans leur indication, mais ne veulent pas en démordre. Vincent Lambert est un mauvais cas pour envisager une euthanasie parce qu'il persiste un doute évident sur son réel état cérébral et qu'une partie de sa famille ne veut pas en entendre parler. Le doute doit, surtout en médecine, bénéficier au malade. L'abolition de la peine de mort devrait aller jusqu'aux plus faibles d'entre nous.
- Vincent n'a besoin que de nourriture et d'eau. Cela ne coûte pas bien cher si on se rend compte de l'immensité de la fraude organisée par ailleurs dans le domaine de la santé. Il ne s'agit pas d'un malade mais d'un jeune blessé qu'aucun "tuyau" ne rattache à une vie artificielle pouvant évoquer un acharnement thérapeutique. Paradoxalement, on lui dénie même au CHU de Reims les moyens habituels de nursing et de rééducation dont bénéficient des milliers d'autres malades en France.
Sans le connaître, je crois pouvoir affirmer que Kariger est un médecin indigne. Hypertrophie pathologique de l'ego, manque d'humanité avec la famille, décision barbare d'arrêter toute nutrition du malade... Vouloir au nom d'une idéologie personnelle ou d'une conviction intime imposer une décision de mort, malgré l'opposition d'une partie de la famille, est abject. Quelle image de la médecine donne-t-il ? Son nom restera attaché à une mauvaise pratique de la médecine. Qu'est ce en plus que ce "cinéma" qui consiste à maintenir ce blessé enfermé à double tour dans sa chambre pour limiter les visites familiales et autres.
Manifestons tous, dans la rue, partout, avec le pouce en l'air pour dire : Laissez le vivre.
Que l'opinion publique impose aux médecins du CHU de Reims de laisser partir ce blessé qu'ils tiennent prisonnier pour qu'il aille dans le centre où il pourra être sereinement aidé et où il est attendu.
Amen !* Ce qui veut dire en latin : Ainsi soit-il. [ *L'auteur de ces lignes est agnostique, mais ce pied de nez a pour but de rappeler à certaines ministres que le latin sert encore un peu, même dans la vie de tous les jours. ]
ALAIN COSTE
1/5 ALAIN
Visiblement et de ce que l'on sait, elle s'occupe un peu tardivement de "son fils" - Bref, après le livre, à quand le film ? Peut-être qu'avec les droits, Mme Lambert pourra récupérer son fils chez elle et l'entretenir en dehors d'un hôpital public...