ENTRE TOUTES LES MAINS
5/5 REVUE DES CERCLES D'ETUDES D'ANGERS
Eglise Romaine et théologie thomiste, telles ont été les deux grandes forces qui ont soutenu, fortifié, éclairé, sanctifié l'âme sacerdotale de l'Abbé Berto et, par son exemple, sa parole, ses écrits, beaucoup de catholiques. Ce prêtre enseigne et conseille encore. Il le fera longtemps par la somme que constitue ce livre. --- - - - - - - - - - - - - L'Eglise Romaine est une réalité vivante. Vivante et vivifiante, qui vit et qui fait vivre. L'Eglise est théologienne ; elle enseigne et fait vivre par son enseignement. Corps mystique du Christ, elle nous communique la vie et la grâce par ses prières et par ses sacrements. Sa communion des saints s'étend au Ciel et à la terre. - - - - - - - - - - - -- -- -- . On a dit qu'un dictionnaire sans exemples était un squelette. On aimera les exemples que nous donne l'abbé Berto, des exemples qui animent, éclairent, encouragent. Celui d'un pauvre colporteur breton qui vient à Rome en sabots pour le jubilé 1925, celui de tel ou tel chrétien ignoré des hommes. Et celui des grands à la fois devant Dieu et devant les hommes. - - - - - - - - - - - - - - - - . D'abord saint Pie X, celui qui a vaincu les modernistes et dont les progressistes ont vainement essayé d'empêcher la canonisation ; le Pape vainqueur pendant son pontificat? VAINQUEUR PAR LA RECONNAISSANCE TERRESTRE DE SA GLOIRE CeLESTE . VAINQUEUR PARCE QUE DEMAIN, LORSQUE TOUT SERA REMIS EN ORDRE, C'EST SON ENSEIGNEMENT QUI TRIOMPHERA. vAINQUEURS AVEC LUI SES COLLABORATEURS? ET LE PREMIER? LE PLUS INTIME? LE CARDINAL MERRY DEL VAL dont on souhaite la béatification, déjà demandée, et la canonisation. Vainqueur le Père Le Floch qui sut donner à l'Eglise tant de bons évêques et de bons prêtres. L'abbé Berto fut son élève. Vainqueur aussi le plus grand théologien de son temps, le Cardinal dont la doctrine sera un jour rappelée et suivie. L'auteur n'oublie pas le grand thomiste que fut le Père Garrigou-Lagrange. - - - - - -- -- - -- -- -- -- . On serait tenté d'ajouter un nom à ceux des maîtres, le nom du disciple qui suivit leur exemple et continua leur enseignement. Non seulement leur enseignement, mais leur oeuvre ; non seulement ce qu'ils ont dit, ce qu'ils ont écrit, mais ce qu'ils ont fait. L'abbé Berto écrivit dans son testament : "Puissé-je mourir aussi romain que j'ai vécu" . Dieu l'a exaucé. Il a terminé sa vie attaché à Rome, à l'Eglise, attaché au culte très filial de la Vierge Marie, attaché surtout à l'amour et à la gloire de Dieu. Son livre, après l'achèvement de sa vie terrestre, la continue et glorifie Dieu. On voudrait voir ces pages entre toutes les mains et sous tous les yeux. (Numéro 6 -- --Avril 1976 ).