Un magistrat jacobin écrit en 1832 en parlant de Guillemot : "Le nom de Guillemot est historique, comme vous le savez parmi les chouans et leurs partisans, Guillemot que les paysans n'appelaient que le "Roi des Brigands" a été pendant quinze ans à la tête des chouans de notre département... Son extrême bravoure, la grande énergie, la discipline qu'il faisait observer, l'assassinat et le pillage qu'il empêchait, lui avait acquis une immense influence."
Lorsque Bonaparte met fin à la persécution religieuse, Cadoudal va vouloir poursuivre le combat, funeste décision, qui le mènera à l'échafaud. Pierre Guillemot, son adjoint et fidèle compagnon, trahi par l'un de ses proches, le suit quelques mois plus tard devant un peloton d'exécution à Vannes.
Les auteurs racontent ici la vie de Pierre Guillemot, le premier chouan, et des siens, au sein d'une population très largement complice et acquise à la cause royaliste avec ses drames personnels, ses embuscades, ses combats et ses exécutions.
Jean Guillot, commissaire divisionnaire de la Police nationale (ER), spécialiste de la Chouannerie, publie ici son sixième ouvrage. Son dernier livre, Révolution et Chouannerie en Morbihan, a été couronné en 2015 par "le Prix Anne de Bretagne" qui récompense chaque année le meilleur ouvrage paru sur l'histoire de la Bretagne.
Philippe Le May, s'est intéressé très jeune à l'histoire de la Chouannerie dans le Morbihan, il a effectué des recherches sur Pierre Guillemot et plus particulièrement sur les premières années de ce chef de la Chouannerie. Il a été de 2004 à 2014, président de l'association Pierre Guillemot et on lui doit notamment la mise en valeur de la maison natale de celui-ci.