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Pièces grinçantes

Référence : 95903
1 avis
Date de parution : 19 avril 2018
Auteur : ANOUILH (Jean)
Collection : LA PETITE VERMI
EAN 13 : 9782710386919
Nb de pages : 464
10.50
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Description
Ardèle ou la Marguerite
La Valse des toréadors
Ornifle ou le Courant d'air
Pauvre Bitos ou le Dîner de têtes.
TitrePièces grinçantes
Auteur ANOUILH (Jean)
ÉditeurLA TABLE RONDE (EDITIONS DE)
Date de parution19 avril 2018
Nb de pages464
CollectionLA PETITE VERMI
EAN 139782710386919
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)19
Largeur (en mm)107
Hauteur (en mm)178
Poids (en Kg)0.23
Les avis clients
Pauvre Bitos ou le Dîner de têtes.
4/5 https://leslivresdantoine.com/
.----. Maxime a une cruelle idée : organiser un dîner de têtes dont le thème est la Révolution française. Il sera Saint-Just et ses amis se grimeront en Danton, Camille et Lucile Desmoulin ou Mirabeau. Le clou du spectacle sera Robespierre et c’est le méchant Bitos qui campera le personnage. C’est un traquenard. Maxime et ses amis sont des aristocrates ou des bourgeois désinvoltes, un peu décadents. Ils détestent Bitos qui fut le boursier bon élève de leur école. Devenu magistrat, ce dernier est maintenant arrogant et sectaire. Il fut impitoyable à la Libération. En obligeant ses convives à ne parler que comme les personnages qu’ils jouent, Maxime veut faire apparaître au grand jour les joies sanguinaires de Bitos-Robespierre pour mieux l’humilier ensuite. Chacun sait que le théâtre d’Anouilh peut être féroce. Là, il s’est surpassé. Les actes I et III pêchent parfois par excès de cruauté mais l’acte II est inoubliable. Pour cet acte l’auteur a choisi de ne pas respecter l’unité de temps et le lecteur assiste à un dialogue des vrais révolutionnaires. Le totalitarisme de Robespierre et Saint-Just y est disséqué de façon impitoyable : « Il est dangereux que les hommes puissent décider quelque chose d’eux-mêmes » dit Robespierre dont l’organisation de la tyrannie avait beaucoup intéressé Lénine. La démonstration est brillante, implacable, dans une langue magnifique, mais ce n’est pas une surprise. Avec cette pièce, nous quittons le monde des sacrifiés, Antigone, Thomas Becket ou Thomas More pour entrer dans celui des sacrificateurs. Il y a moins d’émotion certes, mais ce petit détour contre-révolutionnaire est tout de même un très beau moment de théâtre [ Signé : A. de Lacoste le 24 octobre 2021 ]