Petit trésor des catéchismes diocésains
Référence : 91428
8 avis
Date de parution : 21 juin 2017
Éditeur : VIA ROMANA (EDITIONS)
EAN 13 : 9782372710817
Nb de pages : 566
29.00 €
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Description
Le Petit trésor est un extrait des (grands) Trésors des Catéchismes diocésains (tome 1, 2009 ; t. 2 & 3 à paraître). Ces derniers sont une anthologie de trois siècles d'enseignement des Évêques en leur Diocèse depuis la création du Catéchisme diocésain (XVIIe siècle) jusqu'à sa suppression en 1937-1947.
Ce qui est enseigné à tous les chrétiens, à toute époque et en tout lieu, telle est la définition du Magistère ordinaire qui, de par sa permanence, est signe d'absence d'erreur, le Saint-Esprit aidant (signe d'infaillibilité). Loin d'opposer les Catéchismes diocésains entre eux, l'unité de la catéchèse de la foi, de la morale, de la piété et des Sacrements permet cet assemblage pour retrouver les véritables richesses de la catéchèse, de l'enseignement catholique.
- Trouvera-t-on ici une de ces "fameuses méthodes pédagogiques" qui tirent leur origine de "l'école [dite] moderne" ? Non. L'Évangile, en sa pédagogie, n'a pas attendu ces méthodes-là : en effet, la Parole de Dieu écrite préside et transcende la leçon, et le principe des questions-réponses la synthétise afin de transmettre la divine Vérité.
- De même, "la scolarisation à outrance" de la catéchèse n'a-t-elle pas fait oublier que le Catéchisme diocésain est pour toutes les générations ?
- Ainsi, on trouvera ici un enseignement assez ample pour tous les âges, et qui, entre les mains du catéchiste, lui permettra premièrement de nourrir son discours, puis de le mesurer à son auditoire.
Aussi la véritable question n'est-elle pas : le Catéchisme diocésain, pourquoi pas ? N'y a-t-il pas une seconde vie pour ce genre avant toute méthode pédagogique ? Le Cardinal Ratzinger répond : "il faut oser présenter le Catéchisme comme un Catéchisme... [parce que] ce fut une première et grave faute de supprimer le Catéchisme et de déclarer "dépassé" le "genre" même du Catéchisme" (Lyon, 1983).
Et de ce fait, Mgr Freppel résuma le Catéchisme idéal : "Le meilleur Catéchisme est le plus ancien et le mieux connu".
L'originalité et le pari de ces Trésors des Catéchismes diocésains (petit et grand Trésor) répondent à la volonté de Notre-Seigneur Jésus-Christ : "Tout scribe instruit de ce qui regarde le Royaume des cieux est semblable à un père de famille qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses anciennes". Serons-nous comme les Apôtres qui, à la question : "Avez-vous compris tout cela ?", répondirent "Oui" (Matth. 13, 51-53) ? Les trésors d'hier qui ont illuminé tant de génération de chrétien ont-ils perdu leur splendeur ? Nous ne le croyons pas, bien au contraire : nous avons aujourd'hui plus que jamais besoin de ce retour à cette splendeur de la Vérité, à ce désir du Bien.
Né à Toulouse le 6 juin 1957, Jean-Pierre Putois est prêtre à la Fraternité des Coeurs de Jésus et Marie. Il a déjà publié un Eloge de la direction spirituelle en 2001 chez F.-X. de Guilbert. Fruit de vingt ans de recherches, il livre ici pour le maître et l'élève un étonnant manuel de catéchèse, à consommer sans modération.
Ce qui est enseigné à tous les chrétiens, à toute époque et en tout lieu, telle est la définition du Magistère ordinaire qui, de par sa permanence, est signe d'absence d'erreur, le Saint-Esprit aidant (signe d'infaillibilité). Loin d'opposer les Catéchismes diocésains entre eux, l'unité de la catéchèse de la foi, de la morale, de la piété et des Sacrements permet cet assemblage pour retrouver les véritables richesses de la catéchèse, de l'enseignement catholique.
- Trouvera-t-on ici une de ces "fameuses méthodes pédagogiques" qui tirent leur origine de "l'école [dite] moderne" ? Non. L'Évangile, en sa pédagogie, n'a pas attendu ces méthodes-là : en effet, la Parole de Dieu écrite préside et transcende la leçon, et le principe des questions-réponses la synthétise afin de transmettre la divine Vérité.
- De même, "la scolarisation à outrance" de la catéchèse n'a-t-elle pas fait oublier que le Catéchisme diocésain est pour toutes les générations ?
- Ainsi, on trouvera ici un enseignement assez ample pour tous les âges, et qui, entre les mains du catéchiste, lui permettra premièrement de nourrir son discours, puis de le mesurer à son auditoire.
Aussi la véritable question n'est-elle pas : le Catéchisme diocésain, pourquoi pas ? N'y a-t-il pas une seconde vie pour ce genre avant toute méthode pédagogique ? Le Cardinal Ratzinger répond : "il faut oser présenter le Catéchisme comme un Catéchisme... [parce que] ce fut une première et grave faute de supprimer le Catéchisme et de déclarer "dépassé" le "genre" même du Catéchisme" (Lyon, 1983).
Et de ce fait, Mgr Freppel résuma le Catéchisme idéal : "Le meilleur Catéchisme est le plus ancien et le mieux connu".
L'originalité et le pari de ces Trésors des Catéchismes diocésains (petit et grand Trésor) répondent à la volonté de Notre-Seigneur Jésus-Christ : "Tout scribe instruit de ce qui regarde le Royaume des cieux est semblable à un père de famille qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses anciennes". Serons-nous comme les Apôtres qui, à la question : "Avez-vous compris tout cela ?", répondirent "Oui" (Matth. 13, 51-53) ? Les trésors d'hier qui ont illuminé tant de génération de chrétien ont-ils perdu leur splendeur ? Nous ne le croyons pas, bien au contraire : nous avons aujourd'hui plus que jamais besoin de ce retour à cette splendeur de la Vérité, à ce désir du Bien.
Né à Toulouse le 6 juin 1957, Jean-Pierre Putois est prêtre à la Fraternité des Coeurs de Jésus et Marie. Il a déjà publié un Eloge de la direction spirituelle en 2001 chez F.-X. de Guilbert. Fruit de vingt ans de recherches, il livre ici pour le maître et l'élève un étonnant manuel de catéchèse, à consommer sans modération.
Titre | Petit trésor des catéchismes diocésains |
Auteur | PUTOIS (Abbé Jean-Pierre) |
Éditeur | VIA ROMANA (EDITIONS) |
Date de parution | 21 juin 2017 |
Nb de pages | 566 |
EAN 13 | 9782372710817 |
Présentation | Broché |
Épaisseur (en mm) | 18 |
Largeur (en mm) | 160 |
Hauteur (en mm) | 240 |
Poids (en Kg) | 0.59 |
Biographie
Abbé Jean-Pierre PUTOIS (1957 - ) Né à Toulouse le 6 juin 1957, Jean-Pierre Putois est prêtre de la Fraternité des Coeurs de Jésus et Marie. Voir plus
Les avis clients
La grande pitié du Catéchisme en France
5/5 Philippe
À chaque rentrée, c’est la même chose. Des parents inquiets, déjà lassés de constater l’échec de l’école, se demandent si leurs enfants vont recevoir un véritable enseignement des vérités de la foi. Certes, l’affaire de Pierres Vivantes semble bien loin aujourd’hui. Certes, des prêtres et des laïcs ont réagi pour transmettre au mieux les richesses de l’enseignement du Christ et de son Église. Pourtant, faisant fi des pédagogies modernes, des dessins et des riches illustrations, certains parents sont même allés jusqu’à reprendre le Catéchisme à l’usage des diocèses de France, Catéchisme unifié au plan national, datant de 1937-1947. Un manuel traditionnel, en forme de questions et de réponses, qui semble répondre aux premiers besoins de l’enfant pénétrant dans l’univers des vérités de la foi.
On lui a reproché beaucoup de choses. Son côté mécanique, avec le recours à la mémorisation. « Le texte, explique aussi les auteurs d’Un siècle de catéchèse en France (Beauchesne), objective les réalités de la foi en les coupant de tout enracinement profond dans la réalité vécue par les hommes. La présentation se fait exposition (au sens d’étalage) car elle se pare d’une logique interne soignée au point de devenir totalement extérieure, étrangère à l’homme auquel elle s’adresse. La vérité religieuse n’est plus intime à l’homme, elle se dresse face à lui ». En termes clairs : l’enseignement de la foi ne prend pas assez en compte la subjectivité et la créativité.
Absence de transmission
La critique date de 1981. Elle a terriblement vieilli. Le drame est là. Au sortir des églises, les vérités de la foi ne font géné-ralement pas recette si l’on tente un sondage. Non par mauvais esprit, mais par absence de transmission. Ne parlons même pas de l’au-delà du parvis où le christianisme est aussi étrange que les mythologies antiques.
C’est dans ce contexte général qu’un prêtre, l’abbé Jean-Pierre Putois, publie un livre, Petit trésor des Catéchismes dio-césains, fruit de très longues années de recherche et qui n’est pour l’heure que la pointe avancée d’une œuvre en plusieurs volumes. Il y fait part de sa découverte, qui, d’une certaine manière, prend tout le monde, nous compris, à revers.
Avec nous, il constate l’échec de la « catéchèse moderne », les déficiences des Parcours, les aberrations des méthodes, le désert doctrinal et spirituel qui caractérise la transmission de la foi. Mais, fait nouveau, provocant d’une certaine manière, l’abbé Putois n’est pas convaincu par le Catéchisme à l’usage des diocèses de France. Son travail l’a mené à constituer une vaste collection des Catéchismes diocésains issus du Concile de Trente. Sous des expressions diverses, il y a retrouvé la même foi, la même exigence, la même transmission. En les comparant au Catéchisme unifié de 1947, il a constaté dans celui-ci des manques, des oublis, des énoncés trop généraux, des imprécisions. À lire le travail comparatif (Les Cahiers du Catéchisme) qu’il a établi avec l’écrivain Dominique Millet-Gérard, la grande spécialiste de Claudel, on se prend à constater qu’effectivement nos aïeux, qui pour la plupart étaient des paysans ou des artisans, n’avaient pas leur baccalauréat, en savaient beaucoup plus que nous en matière de foi. Non seulement beaucoup plus, mais de manière plus précise. Dans le vaste débat engagé autour du Catéchisme, c’est un constat et un travail qui ne peuvent être repoussés avec dédain, sous des considérations mondaines, intellectualisantes ou d’évolution des mentalités.
Se réapproprier les richesses de la foi
Bernard de Chartres disait très justement que nous étions « des nains assis sur des épaules de géants ». Lui le savait ; nous, nous l’ignorons ou feignons de l’oublier. Dans un monde où le christianisme est minoritaire, il est bon de se réapproprier complètement la richesse des vérités de la foi. Étonnés, surpris, dubitatifs parfois devant le travail de l’abbé Putois, nous avons décidé de l’entendre exposer son travail et ses raisons. Quand il s’agit de transmettre à nos enfants (et à nous-mêmes) l’enseignement du Christ et de l’Église, il n’y a aucune raison valable de ne pas prendre en compte un travail de cette ampleur.
Votre « Petit trésor » qui a nourri des générations de chrétiens.
5/5 Père Abbé
Puisse ce trésor être transmis à travers les tempêtes, destructions et changements perpétuels du monde, « pour l’édification ».
Travail de recherche au service des richesses de l’enseignement catéchétique
5/5 Dominique
Mgr ... salue votre travail de recherche au service des richesses de l’enseignement catéchétique.
Aux responsables diocésains de la catéchèse
5/5 Jean-Paul
Je ne manquerai pas d’évoquer son contenu avec le responsable diocésain de la catéchèse.
Je vous dis ma gratitude.
Que l’Esprit-Saint vous inspire dans vos recherches
5/5 Christophe
Un grand merci. Et que l’Esprit-Saint vous inspire dans vos recherches.
Ce travail resitue les enjeux de la catéchèse
5/5 Jean-Luc
Votre travail est intéressant et si besoin en est, je vous contacterai pour d’autres informations.
Bonne continuation dans vos recherches pour ce travail qui resitue les enjeux de la catéchèse.
Une seule et même vérité catholique
3/5 Anne
Jusqu’en 1937, la multiplicité des Catéchismes se justifiait par les habitudes locales. Survint alors l’unification des Caté-chismes. Fut-ce pour un bien ?… Il ne semble pas. Le gros travail de l’abbé Putois redonne rigueur, clarté et cohérence à l’enseignement des dogmes de l’Église. Un véritable trésor…
Anne Bernet
Depuis un demi-siècle, le Catéchisme, tel qu’il s’enseignait dès les commencements de l’Église, a été banni de l’éducation chrétienne. Et aucune des tentatives opérées pour tenter de le remplacer n’a abouti. Avec une rare connaissance du sujet, l’abbé Jean-Pierre Putois invite à se replonger dans ce trésor de la foi catholique et à s’en nourrir.
J’appartiens à une génération sinistrée en tout ce qui regarde la transmission de la droite doctrine. Atteindre l’âge de raison précisément quand les réformes liturgiques et autres, issues de Vatican II, entraient en application a signifié, pour nous, sauf rares exceptions ; ne se voir rien apprendre de ce que nous aurions dû savoir. Ceux d’entre nous dont les convictions religieuses ont survécu aux expériences hasardeuses de ces années-là l’ont dû à leurs parents, qui ont pris le relais d’un clergé défaillant, parfois à quelque vieux prêtre fidèle, autant qu’il le pouvait, aux méthodes d’autrefois, à des livres déjà anciens qui ne véhiculaient pas les concepts à la mode, et à la grâce de Dieu. Autant avouer que nous nous sommes formés seuls, ou presque, et comme nous le pouvions, au risque de conserver longtemps des lacunes béantes que nous comblerions tardivement de notre mieux.
Une œuvre indispensable
Que nous a-t-il manqué ? Le Petit Trésor des catéchismes diocésains (cf. p. 14) que l’abbé Putois remet à la disposition aussi bien des enfants que des adultes, version abrégée, mais très complète pourtant, de son impressionnant Trésor des caté-chismes diocésains dont seul le premier volume est pour l’instant paru.
Modestement, l’abbé Putois parle « d’anthologie » pour décrire son travail. C’est vrai en cela qu’il emprunte tantôt au Ca-téchisme du diocèse de Meaux, œuvre de Bossuet, tantôt à celui d’Angers, tel que le conçut Mgr Freppel, tantôt à la très belle version du diocèse de Québec, datant des débuts du XVIIIe siècle, et à d’autres encore, mais, ainsi qu’il le rappelle, la variété des sources n’est qu’apparente puisqu’il s’agit en tous les cas d’une seule et même vérité catholique, enseignée « en tous les temps, en tous les lieux et à tous les fidèles ».
Les débuts de la Contre-Réforme avaient en effet créé aux pasteurs « la mission, le droit et le pouvoir » d’enseigner à leur peuple, d’où la multiplication des Catéchismes diocésains, qui perdura, nombre d’évêques ayant à cœur de présenter le leur, jusqu’en 1937, date à laquelle ils furent supplantés par un manuel unique, le Catéchisme à l’usage des diocèses de France, version qui, déjà, annonçait un tournant préjudiciable dans la catéchèse telle qu’elle avait toujours existé.
Au vrai, l’une des raisons de ces éditions successives et multiples tenait à la nécessité d’adapter le Catéchisme, non aux mentalités de l’époque, mais au langage courant et aux habitudes locales, conformément à l’axiome « non nova sed nove », c’est-à-dire « rien de nouveau mais de façon nouvelle ». Rien de nouveau, et c’est cela l’admirable car, de l’aube du XVIIe siècle à la seconde moitié du XXe, cet enseignement est demeuré absolument immuable, comme il convenait qu’il le fût et, si les premières remises en cause ont pu feindre de porter sur les méthodes pédagogiques - ce système de questions-réponses et de mémorisation soudain décrié, en dépit de son efficacité-, c’est bien au contenu, et non plus à la forme, que l’on allait désor-mais s’attaquer, avant de vider peu à peu la foi et la morale catholiques de tout ce qu’elles contenaient de dérangeant pour le grand relativisme ambiant.
Ce qui frappe, de prime abord, les pauvres survivants de la catéchèse moderne, c’est l’intelligence, la rigueur, la clarté, la cohérence de l’ensemble. L’abbé Putois, en réalisant cette anthologie, qui s’avère une somme, a puisé dans les différents ni-veaux, de sorte que l’on retrouve présentées ensemble une version enfantine, une seconde destinée aux premiers communiants, en un temps où le sacrement n’était accessible qu’aux adolescents, et, enfin, une troisième qui, par les sujets abordés et parfois leur complexité, s’adresse aux adultes. Ces « rudiments » dépassent de beaucoup les connaissances du catholique moyen d’aujourd’hui et cela explique pourquoi, longtemps, de pauvres paysans analphabètes mais qui avaient à la perfection assimilé leur Catéchisme possédaient une culture chrétienne, un sens de la grandeur de Dieu, un respect des sacrements, une horreur du péché, une morale pratique propres à les armer, fortement, contre les idées contraires à la foi. Car il s’agissait d’un catholicisme de combat, qui n’hésitait pas à dénoncer ses adversaires, leurs erreurs, le danger de pactiser avec eux, serait-ce au nom de la charité. Comment passerait, actuellement, l’interdiction faite aux pratiquants de fréquenter les excommuniés et tous ceux qui, d’une façon ou d’une autre, se trouvent au ban de l’Église ?
Il faudrait s’arrêter à chaque chapitre, depuis l’Abrégé de l’Histoire sainte, œuvre de Bossuet, jusqu’à La Journée du chrétien, dont, même pour les plus dévots d’entre nous, ne subsistent que des bribes.
En 1980, je vis donner le baptême à une adolescente de notre aumônerie qui, la veille de recevoir le sacrement, n’avait ja-mais été instruite, après deux années pleines de catéchèse, du contenu du Credo… Une telle méconnaissance était jadis impossible, en atteste le commentaire fort détaillé du Symbole des Apôtres, article par article, correspondant à la vertu de foi, qui suffirait, bien acquis, à conférer un solide vernis de théologie.
La seconde partie, autour de la vertu de charité, expose les Commandements de Dieu, la manière d’y obéir, le péché dans sa diversité et les moyens de s’en prémunir.
La troisième, fondée sur la vertu d’espérance, étudie la grâce, la prière et les sacrements.
Un enseignement soucieux de la vie commune
En réalité, une société chrétienne se construisait sur la base de cet enseignement car, au respect et à l’amour de Dieu, elle ajoutait le respect et l’amour du prochain, et le souci de son salut aussi bien que du sien propre. Ainsi le repos dominical n’était-il pas uniquement fait pour la louange divine mais aussi pour ménager la santé et ressouder les liens familiaux que les occupations quotidiennes risquaient d’altérer.
Qui d’entre nous n’aurait pas besoin de lire et relire les pages consacrées au jugement téméraire, à la calomnie et à la médi-sance, ainsi qu’aux réparations que devraient entraîner ces péchés ? Au vrai, il n’est guère de question morale, serait-elle com-plexe, qui ne trouve ici sa réponse circonstanciée, de sorte qu’il serait bon d’avoir toujours ce livre à portée de la main.
Car, vous l’aurez compris, à travers cette « anthologie », l’abbé Putois nous rend, tout simplement, le Catéchisme tel qu’il s’enseignait autrefois, sans en rien édulcorer pour complaire à l’esprit du monde et aux idées du temps.
Il est à craindre que ce langage nous semble souvent rude. Alors, si jamais, ici ou là, nous nous sentons heurtés, au lieu de rejeter cet enseignement, disons-nous que notre zèle pour la foi et le salut des âmes s’est singulièrement refroidi, et qu’il est grand temps de nous réveiller. Et, surtout, n’hésitons pas à redire et faire nôtre à notre tour cette prière que l’on enseignait autrefois aux enfants : « Mon Dieu, je crois tous et chacun de ces mystères parce que Vous les avez révélés à Votre Église et j’aimerais mieux mourir que d’en rejeter aucun ».
Rendez-nous l’Écriture, le Catéchisme et la Messe !
3/5 Anne
On se souvient de la demande instante de Jean Madiran, qui n’hésitait pas à parler de « l’éclipse du Catéchisme » durant les bouleversements qu’a connus l’Église à la suite du concile Vatican II.
À ceux qui s’intéressent à l’histoire des Catéchismes diocésains, les ouvrages de l’abbé Jean-Pierre Putois sont indispen-sables. Il vient de faire paraître un « Petit trésor des Catéchismes diocésains » qui constitue une véritable mine sur trois siècles d’enseignement des Évêques en leur diocèse. On n’y trouvera évidemment aucune trace de pédagogie moderne, mais les textes s’adressent en fait à tous les âges, et permettent de mesurer l’énorme travail accompli par l’Église au cours du temps.