Dans un avant-propos, Marguerite du Merle, religieuse du Sacré-Cœur, s'exprime ainsi : « Les secrets de Dieu nous sont révélés dans la Bible. Qui peut les sonder ? « C'est un trésor d'où nous aurons toujours à tirer des choses anciennes et des choses nouvelles » (Mt 13, 52)
Pour nous aider à les pénétrer, le Seigneur nous les explique au cours des âges par ses amis.
En notre siècle, les « richesses insondables » du Cœur du Christ ont été mises en lumière, entre autres, par Josefa Menéndez »...
« Ce petit livre est un choix de paroles, extraites du Message que le Seigneur lui a confié...Ces paroles sont moins à lire qu'à méditer, à savourer, à vivre : peu à la fois, comme des semences qui doivent descendre jusqu'au fond de l'âme et y germer « dans le secret »(Mt 6,6). Elles y porteront du fruit en créant une ambiance intérieure de courage, de confiance et de joie, qui est celle des grandes aventures spirituelles et apostoliques ».
Dans la préface de septembre 1965, Mgr Alexandre Renard , évêque de Versailles, commente : « Ce livre voudrait mener au Christ par un choix de pensées d'une âme très pure, très priante, privilégiée du Seigneur, qu'un volume a déjà fait connaître : « Un Appel à l'Amour ». Les textes très brefs, ici assemblés, situés à la suite d'une citation biblique, sont, souvent, une manière de dialogue entre le Christ et Sœur Josefa Menéndez. »
Enfin dans l'introduction de la dernière édition (2011) est développé le thème très intéressant de la liberté offerte sans cesse à Josefa par Notre Seigneur, comme ce 13 octobre 1920 :
« Je te donne à choisir entre la vie simple que tu désires, que tu m'as demandée et celle que je te prépare selon ma volonté...tu me plairas des deux façons. Maintenant tu peux choisir mais tu me donneras plus de gloire au chemin que je te prépare. »
Vaincre la faim. C'est l'impératif que nous impose l'appel tragique de la misère des hommes.
Mais qui désaltèrera leur soif ?
Ce livre voudrait amener les hommes à la source désaltérante. Il voudrait aussi rendre à tous l'espérance, en leur faisant "goûter combien le Seigneur est bon."
Peu de mots. Beaucoup de silence. La Vie germe dans le silence...