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Pâques 1916 - La renaissance de l´Irlande

Référence : 10598
3 avis
Date de parution : 3 décembre 2007
EAN 13 : 9782916727011
Nb de pages : 400
29.50
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Description
Nation catholique, l'Irlande a connu pendant plusieurs siècles une occupation étrangère et la soumission à une autre foi. En 1916, malgré l'échec apparent, est lancé le mouvement définitif de sa libération. Voici l'histoire de cette insurrection dont Philippe Maxence dresse le portrait humain, géographique, politique et littéraire, avec le souci des motivations de chaque camp. Une rétrospective alerte et colorée qui donne le goût des libertés qui s'enracinent, enrichie de quatre dictionaires uniques.  

Philippe Maxence est le rédacteur en chef du journal catholique L'Homme Nouveau. Il a notamment publié une biographie de Baden-Powell chez Perrin en 2003.
TitrePâques 1916 - La renaissance de l´Irlande
Auteur MAXENCE (Philippe)
ÉditeurVIA ROMANA (EDITIONS)
Date de parution3 décembre 2007
Nb de pages400
EAN 139782916727011
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)32
Largeur (en mm)145
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.52
Critique du libraire
L´histoire de l´insurrection catholique irlandaise de 1916 contre le pouvoir de l´Angleterre. Ph. Maxence en étudie les grands aspects : humain, géographique, politique, littéraire.
Les avis clients
Une terre rouge du sang de ses martyrs
5/5 L’Homme Nouveau magazine.
.----. J’avais une image romantique de l’Irlande lorsque je la découvris à l’occasion de mon voyage de noces. Verts paysages, troupeaux de moutons broutant librement, courses de chevaux, fûts de bière devant les pubs… Pourtant une chose m’étonna bien vite : toutes les églises de cette terre si catholique semblaient récentes. Point de monastères romans ni de nefs gothiques, mais des ruines çà et là. Je découvris bien vite que cette île avait été dévastée au fil des siècles par un envahisseur mû par une rage dévastatrice. La verte Erin fut une terre rouge du sang de ses martyrs. Il faut avoir cela à l’esprit pour comprendre les violences qui accompagnèrent la libération de l’Irlande au XXe siècle, dont Philippe Maxence nous livre aujourd’hui le récit dans un livre passionnant. Le soulèvement de Pâques 1916 fut à la fois l’aboutissement de siècles de révoltes et le début – tragique – de la renaissance d’un peuple. Dans la première partie de son livre, Philippe Maxence résume l’histoire de l’Irlande depuis l’évangélisation des Gaëls et raconte les événements qui conduisirent à la déclaration définitive de la République d’Irlande : de Pâques 1916 à Pâques 1949. Une deuxième partie, sous forme de dictionnaires, présente les acteurs, mouvements et institutions qui firent cette histoire. Une troisième partie propose une série de documents. Dans cette histoire, plusieurs points sont à relever. D’abord le caractère patriotique et non religieux des affrontements : si les insurgés sont majoritairement catholiques (bien qu’inégalement pratiquants), certains sont protestants et d’autres marxistes (James Connolly). Ensuite, le recours aux armes illustre la difficulté pour un chrétien de pratiquer la violence : lors de la guerre civile, les évêques dénoncèrent le mouvement républicain de guérilla comme « un système de meurtre et d’assassinat ». Au terrorisme d’État de l’occupant répondait le terrorisme des insurgés selon un processus bien connu aujourd’hui en Palestine. Enfin, une question politique est suggérée par l’oscillation des républicains irlandais entre l’acceptation d’un compromis (défendu par Michael Collins) et le jusqu’au-boutisme (choisi par Eamon De Valera). Difficile de les juger. God save Ireland ! Espérons qu’elle n’étouffe pas sous la nouvelle oppression d’une croissance matérialiste. [ Denis Sureau dans L’Homme Nouveau magazine, n° 1416, 1er mars 2008 ]
Récit clair et concis.
5/5 Nouvelle Revue d'Histoire.
.----. L’insurrection du 24 avril 1916 à Dublin, mouvement d’avance voué à l’échec par la défection annoncée de certains de ses protagonistes, constituait, d’un point de vue politique et stratégique, une tragique sottise. .******. Ni Padraic Pearse, qui en fut l’âme, ni aucun de ses camarades, pas même le pragmatique dirigeant socialiste James Connolly, chef de l’Irish Citizen Army, ne l’ignoraient. Mais, en bons Celtes, ils savaient aussi que certains sacrifices en apparence gratuits, certaines folies sublimes, font plus pour l’avancement d’une cause que tous les calculs habiles, toutes les négociations et toute la raison du monde. .******. Pearse et les autres perdirent leur bataille de Dublin, c’était inévitable, et ils en moururent, ce qu’ils avaient accepté. Cependant, ils arrachèrent à l’Angleterre ce qu’elle refusait à l’Irlande depuis sept siècles : l’indépendance cinq ans plus tard. .******. Sans doute avaient-ils médité cette affirmation d’un fenian de 1848 : « Un jour, quelque part, il faut bien que quelqu’un commence, et le premier acte de résistance sera toujours imprudent, prématuré et dangereux. » .******. Précisément parce que les Pâques irlandaises de 1916 sont le paradoxal « triomphe de l’échec », elles n’ont jamais cessé de représenter, dans la médiocrité et le matérialisme du monde moderne, un idéal de grandeur, une leçon de courage et d’espoir. .******. Philippe Maxence propose, de l’insurrection, de ses prémices et de ses conséquences, un récit clair et concis, quoique jamais dépourvu d’émotion et qui fait la part belle aux « héros de 1916 ». Mais, au-delà de ce rappel historique ému, son livre s’impose comme une somme en raison des dictionnaires, des chronologies et des documents qui l’accompagnent. .******. Dictionnaires des protagonistes irlandais, des protagonistes britanniques, des institutions, mouvements et associations irlandais, des institutions, mouvements et associations britanniques offrent une suite de longues notices circonstanciées, la plupart accompagnées de photographies, extrêmement utiles. Suivent, entre autres, en traduction : la déclaration unioniste de 1912, la proclamation de l’indépendance dont Pearse était l’auteur, l’acte de reddition de 1916, des tableaux des pertes du Rising, la déclaration d’indépendance de 1919, le texte du traité de 1921, les Constitutions irlandaises successives, la liste des chefs du gouvernement irlandais et des présidents, celle des vice-rois et des lords lieutenants, une chronologie générale, et les paroles des hymnes officiels de l’Irlande, The Soldier’s Song et God Save Ireland !.******. Un livre de référence indispensable, donc, mais aussi une leçon pour tous ceux qui n’accepteront jamais de vivre asservis, « dût-on leur faire les plus douces conditions d’asservissement ». [ Anne bernet dans la " La Nouvelle Revue d’Histoire " n°36, mai-juin 2008. ]
Histoire tourmentée !
5/5 Les 4 vérités hebdo.
.----. L’histoire récente de l’Irlande est évidemment fort tourmentée. Depuis sept siècles, cette nation celtique est occupée par l’Angleterre et se révolte périodiquement – notamment lorsque l’Angleterre a prétendu lui imposer, non seulement sa loi politique, mais encore sa doctrine religieuse. Chacun sait, en particulier, que la nation irlandaise s’est toujours opposée à sa « protestantisation » forcée par les troupes anglaises. Ce fut, tout au long du XXe siècle, le long et douloureux combat de l’Irlande, d’abord dans le Sud, puis dans le Nord, toujours sous domination anglaise, que de défendre l’autonomie culturelle et religieuse de la petite « Erin ». En revanche, le détail de ce combat n’est pas toujours bien connu. Il faut donc être reconnaissant à Philippe Maxence, rédacteur en chef de notre confrère « L’Homme nouveau », de nous offrir une magistrale synthèse – sans fioriture inutile – de l’histoire de l’Irlande (du Sud) au XXe siècle. De l’Easter Rising et de la proclamation de la République d’Irlande en 1916 au Bloody sunday de 1920, de la guerre civile entre les deux héros de l’indépendance irlandaise Eamon De Valera et Michael Collins à la proclamation (cette fois acceptée par le Royaume Uni et les nations occidentales) de la République d’Irlande en 1949, le journaliste nous conduit à travers une histoire émouvante et trépidante… Cette histoire trouve enfin son achèvement sous nos yeux : le Sinn Fein, né de l’insurrection de 1916, a tendu la main à Belfast même aux ennemis irréductibles orangistes. La paix apparaît enfin à portée de la main. Pour la prospérité de ce petit pays qui nous est si proche, souhaitons que cette occasion historique ne soit pas une occasion manquée et que vienne enfin la paix des braves, dans le respect mutuel de ces deux grandes cultures que représentent l’Irlande de saint Patrick et l’Angleterre de Shakespeare, de Shaw et de Chesterton… ( Notice signée Pierre Baudouin dans " Les 4 vérités hebdo " numéro 634 du 28 mars 2008 ]