Marc Baranchot, ancien colonel de la Légion, avait plutôt mal vécu l'afflux de drapeaux étrangers, le soir du 6 mai 2012, pour célébrer la victoire du nouveau président. Il avait alors décidé de passer à l'action. Il pensait qu'il devait le faire pour sauver le pays pour lequel il s'était battu pendant trente ans, au prix de nombreuses blessures. Avec quatorze de ses amis, il avait donc déclenché "L'Opération Pédalo", destinée à préserver au plus vite la France de la catastrophe écolo-socialiste. Cela n'avait pas traîné. Affolé, le président de la République constatait autour de lui, une hécatombe inexplicable. En dix jours, deux ministres, parmi les plus exécrés, une journaliste, un conseiller, un prédicateur, un philosophe et un antiraciste avaient succombé de mort accidentelle. Encore plus troublant, la porte-parole du gouvernement, le chef de l'extrême gauche, une magistrate et une égérie de droite avaient disparu, sans laisser la moindre trace. Mais le coup de grâce, pour un président dépassé, viendra ce jeudi, à 10 heures du matin, à Lyon. Comble de l'horreur, une respectable femme verlamane se verra arracher son voile sacré, ainsi que l'ensemble de sa pudique tenue. Simultanément, dans trois villes, d'autres provocations contre des paisibles disciples de Maollah seront mises en ligne sur internet. Face à l'inévitable émeute qui se profile le lendemain, jour de la prière, le Président doit prendre au plus vite une décision, pour éviter un bain de sang. Sous l'influence de sa tyrannique maîtresse, il décide, à ce moment crucial, de virer son ministre de l'Intérieur. C'est alors que le général Larochelambert commence à se poser beaucoup de questions ...