Attention, vous utilisez un navigateur obsolète ! Vous devriez mettre à jour celui-ci dès maintenant !

Besoin d'un conseil, un souci technique, nous sommes à votre disposition dans le "Tchat".

Oeuvres romanesques et voyages T2

Référence : 39169
1 avis
Date de parution : 1 janvier 1997
Collection : PLEIADE
EAN 13 : 9782070101306
Nb de pages : 1812
54.50
+ d'éco-contribution

Tarifs dégressifs

Tarif par lot

  • -
    soit le lot
Expédié sous 2 jours
Voir la disponibilité en magasin

Description
Contient : Les martyrs - Itinéraire de Paris à Jérusalem et de Jérusalem à Paris - Les aventures du dernier Abencérage - Voyage en Italie
Appendice : Voyage de Julien à Jérusalem
TitreOeuvres romanesques et voyages T2
Auteur CHATEAUBRIAND (François-René de)
ÉditeurGALLIMARD (EDITIONS)
Date de parution1 janvier 1997
Nb de pages1812
CollectionPLEIADE
N° CollectionPLE 000210
EAN 139782070101306
PrésentationCuir
Épaisseur (en mm)46
Largeur (en mm)118
Hauteur (en mm)180
Poids (en Kg)0.69
Critique du libraire
Papier bible, reliure cuir. Texte établi, présenté et annoté par Maurice Regard. Bibliothèque de la Pléiade.
Les avis clients
Les aventures du dernier Abencérage
5/5 https://www.jesuisfrancais.blog/
.----. Lorsque le dernier roi maure de Grenade – le jeune Boabdil – dut quitter la ville reconquise par les Rois Catholiques, il s’arrêta au sommet du col par où passait la route de l’exil – encore appelé aujourd’hui Suspiro del moro – il contempla une dernière fois Grenade, ses palais et ses jardins, le panorama tout entier que peindrait Le Greco, et il pleura. Sa mère lui dit : « ne pleure pas comme une femme ce que tu n’as pas su défendre comme un homme ». C’est Chateaubriand qui nous conte la scène dans son dernier Abencerage. Un livre que nous devrions lire ou relire car il nous enseigne le sort qui attend les rois et les peuples qui refusent de se défendre autrement que par des mots et par des pleurs, se laissent aller à toutes les mollesses, toutes les compromissions, toutes les soumissions et ont les conséquences. Tout ce que méprisait la mère du jeune Boabdil que nous pourrions reconnaître en tels ou tels de nos dirigeants ou censés l’être. Quand les hôpitaux se remplissent de malades, que font-ils ? Il se rendent sur place, visitent les services, déambulent dans les couloirs, congratulent les soignants, et font des déclarations à la sortie. Président, Premier ministre, ministres concernés emplissent ainsi les écrans des chaînes d’information en continu qui s’en repaissent, en saoulent les citoyens et en font leurs choux-gras, en termes d’audience et de profits. Ainsi fonctionne ce Régime. Ce que De Gaulle appelait le Système. Qu’il n’a pas, hélas, aboli. On ne sait ni ne peut, au fond pas grand-chose dans le cas d’une pandémie. Mais quand on égorge nos citoyens, nos policiers, nos enseignants, nos prêtres, quand de nouveaux venus insultent la France, son Histoire, ses gloires, sa langue et ses mœurs quand ils veulent imposer les leurs, qu’ils ont bien mieux conservées que nous les nôtres, quand nos adversaires sont identifiables, connus, repérés, fichés, etc., que fait-on ? Que font nos gouvernants, que faisons-nous, nous tous ? La même chose. Comme chacun sait, un Tunisien a tué hier à coups de couteau, une jeune femme policier. Le Premier ministre, le ministre de l’Intérieur, se sont rendus sur place, selon l’habitude. Ils ont déambulé, ont salué, ont fait des déclarations martiales. Mais qu’avaient-ils de substantiel, à dire ? Rien. Ils n’ont à proprement parler rien à dire. Pas l’ombre de l’esquisse de la grande politique que la situation migratoire et sécuritaire devrait indéniablement imposer. Le Président de la République, au Tchad pour les funérailles d’Idriss Déby qui lui, au moins, semble être mort au combat pour défendre son semblant d’Etat, Emmanuel Macron, donc, a virilement déclaré pour la Xe fois : « Nous ne cèderons rien ». Ce qui ne signifie rien, puisqu’on continuera, dès les mots envolés, à céder comme si de rien n’était. Il y a bien-sûr du Boabdil parmi nos dirigeants, parmi les policiers qui finissent toujours, après avoir tempêté, par accepter leur triste sort et, même, parmi les Français dont la réaction tarde encore à venir, malgré qu’ils en aient dans une proportion de 60 à 70% selon les moments et les sondages. La mère du roi maure avait raison de mépriser la mollesse aussi bien que les pleurs de son fils. Il ne faut pas s’étonner qu’une partie grandissante des diverses composantes de l’immigration méprise de même notre mollesse et nos pleurs, présents ou à venir. [ Article non signé " Qu’est-ce que nos gouvernants ont vraiment à dire quand on égorge des Français ? Rien ! Tout simplement. Nos ennemis les méprisent ? Il y a de quoi ! le samedi 24 avril 2021 ]