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Oeuvres complètes T1 - Le Premier Cercle

Référence : 2821
2 avis
Date de parution : 28 avril 1982
Éditeur : FAYARD (EDITIONS)
Collection : LITT.GENE.
EAN 13 : 9782213011578
Nb de pages : 680
29.80
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Description
Roman commencé en relégation, à Kok-Térek (Kazakhstan du Sud) en 1955. La première version (96 chapitres) fut achevée dans le village de Miltsevo (région de Vladimir) en 1957, la deuxième et la troisième à Riazan en 1958 (toutes versions détruites par la suite pour raisons de sécurité). En 1962, quatrième version, que l'auteur jugeait définitive. En 1963, toutefois, après la publication d'Une journée d'Ivan Denissovitch dans Novy Mir, on pensa à l'éventualité d'une publication fragmentaire, quelques chapitres furent extraits du livre et proposés à A. Tvardovski. Ce projet aboutit à débiter le roman en chapitres, à exclure ceux qui demeuraient impubliables et à désamorcer politiquement tous les autres, ce qui revenait à élaborer une nouvelle version (la cinquième, 87 chapitres) où l'essentiel du sujet était altéré : au lieu d'être, comme ç'avait été le cas, "atomique", il mettait en scène un thème soviétique fort courant à l'époque : la "trahison" d'un médecin qui faisait passer un médicament à l'Ouest.
C'est sous cette forme qu'il fut examiné et accepté par Novy Mir en juin 1964, mais les tentatives de publication tournèrent court. Durant l'été 1964 fut esquissé un nouveau projet, de sens contraire, tendant à creuser et à rendre plus percutante la version de 87 chapitres (ce fut la sixième version). En automne, une photographie de cette version fut expédiée à l'Ouest. En septembre 1965, les exemplaires de la version "avouable" (la cinquième) furent saisis par le KGB, ce qui bloqua définitivement la publication du roman en U.R.S.S. En 1967, cette version fut largement diffusée par le Samizdat. Dans sa sixième version, le roman fut publié en 1968 par la maison américaine Harper and Row (et c'est d'après ce texte que furent faites toutes les traductions).
En été 1968 apparut une septième version : texte complet et définitifdu roman (96 chapitres). Ce texte n'a jamais circulé en Samizdat ni jamais été édité séparément. Il paraît pour la première fois dans l'édition de ces Oeuvres.
La "charachka" de Marfino et presque tous ses habitants ont été peints d'après nature.
TitreOeuvres complètes T1 - Le Premier Cercle
Auteur SOLJENITSYNE (Alexandre)
ÉditeurFAYARD (EDITIONS)
Date de parution28 avril 1982
Nb de pages680
CollectionLITT.GENE.
EAN 139782213011578
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)50
Largeur (en mm)160
Hauteur (en mm)245
Poids (en Kg)1.02
Biographie
Critique du libraire
Version définitive. Traduction approuvée par l'auteur, en cours de publication. Relié.
Les avis clients
Chef d'oeuvre du XXème siècle !
5/5 Plaisir de Lire .
.----. A soixante ans passés, Soljenitsyne a décidé de présenter au monde, sous un jour définitif, tout ce qui dans son oeuvre aura compté . C'est ainsi que "Le Premier Cercle", qui est aussi le premier tome de cette réédition, représente d'abord le témoignage d'un écrivain russe anti-soviétique . Témoignage difficile ! En effet, rédigé une première fois vers 1955, alors que l'auteur était encore pensionnaire au Goulag, ce livre ne connait pas moins de sept versions différentes . Tantôt remaniées pour se rendre plus acceptables aux yeux de la censure, tantôt recomposées par l'auteur insatisfait, toutes ces versions donnèrent le jour à une édition définitive qui n'avait jamais été publiée jusqu'à ce jour . Avec ces Œuvres, c'est chose faite ! Mais qu'est ce que le premier cercle? C'est le premier cercle de l'enfer concentrationnaire - ce sont ces "charachka" où l'élite paysanne mise sous les verrous, est tenue, moyennant un peu de beurre supplémentaire, de...penser pour ses bourreaux . L'oeuvre, en 680 pages, fait revivre, à travers le prisme de ces charachka, la stupidité ubuesque de vies soviétisées - contrastant cruellement avec les belles naïvetés de la pâte humaine russe . Ainsi voisine le grotesque, l'odieux, le naïf et le sublime : Sublime la décision de Valodine, soviétique de luxe, conseiller d'ambassade, sa conscience l'éclaire peu à peu sur l'odieux mensonge stalinien ; un soir il téléphone à l'ambassade américaine, qu'un espion soviétique est en train d'obtenir le secret de la bombe atomique . Ce coup de téléphone lui coûtera sa vie de luxe... Il nous permet à nous lecteurs de pénétrer dans le premier cercle où Roubine, en prison depuis toujours et toujours communiste convaincu, met péniblement au point l'appareil qui va permettre de coffrer Valodine en identifiant sa voix... Roubine, symbole de l'absurde efficacité du Léviathan ! Mais ce livre est encore le film de la comédie humaine, du Goulag immense qu'est la société russe : Nerjine le sceptique, Sologdine le mystique, Smochka l'externe au cœur sensible . Cent autres encore, longuement analysés ou vigoureusement caractérisés en quelques traits et qui font de ce livre l'un des chefs d'oeuvre de la deuxième moitié du XXéme . POUR QUI CE LIVRE ? : pour adultes, relié, 680 pages . [ " Plaisir de Lire " , numéro 63 , Pâques 1984 ]
Passionnant
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. Ce commentaire a été écrit à partir de l'édition de 1968 parue cher Robert Laffont:"Dans ce gros volume, dont le titre est inspiré par l'ENFER de Dante, l'auteur nous fait pénétrer dans l'enfer du régime pénitentiaire soviétique au temps de Staline. Il nous dépeint la vie des prisonniers politiques dans les prisons spéciales, les "charachkas" où, par centaines, étaient enfermés des savants, des ingénieurs, des techniciens chargés de recherches scientifiques. A la charachka de Mavrino, auprès de Moscou, ils travaillaient en particulier à faire un téléphone destiné à Staline lui-même où le secret absolu des communications soit assuré. Un groupe faisait des recherches sur l'identification de la voix humaine, recherches qui permettraient d'identifier une personne avec seulement l'enregistrement de quelques mots dits par elle, l'équivalent sonore des empreintes digitales". Au-dessus de ce monde hallucinant plane la figure de Staline dont l'auteur nous fait un remarquable portrait : un Staline vieillissant dont la santé décline, qui sent ses forces l'abandonner, mais qui, du fond de son bureau, continue à faire régner la terreur. Livre passionnant, avons-nous dit, mais aussi livre hallucinant, difficile à lire par l'abondance des personnages étudiés pendant ces quatre jours et par les noms russes, noms de famille, prénoms, patronymes, voire même surnoms, employés indifféremment pour désigner une même personne. Très bien écrit et bien traduit, interdit en Russie, cet ouvrage remarquable fait de Soljenitsyne " le plus grand écrivain russe vivant ", le seul classique russe vivant, a dit le poète Evtouchenko. ( numéro 8, mai 1969 ).