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Notes intimes

Référence : 27157
2 avis
Date de parution : 1 novembre 1998
Auteur : NOEL (Marie)
Éditeur : STOCK (EDITIONS)
EAN 13 : 9782234022157
Nb de pages : 368
11.20
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Description
Dans l'œuvre de Marie Noël (1883-1967), les Notes intimes tiennent une place particulière. En effet, écrites au jour le jour pendant plus de vingt ans, du lendemain de la Première Guerre mondiale jusqu'aux années 40, elles restèrent totalement inédites jusqu'en 1959.
Marie Noël se confie à elle-même ses angoisses et ses doutes. L'effroi de la mort, toujours présent mais toujours dominé dans sa poésie, est ici source d'épouvante ou de douleur. En ces redoutables années, j'étais, sans confidence possible, seule en face de moi seule. Qui pénètre jamais, d'ailleurs, jusqu'au réduit où le doute, cette adoration ténébreuse, aborde en tremblant l'infini ?
Dans cette crise d'angoisse religieuse, toutes les tentations sont possibles. Se tuer ? On ne se tuerait pas assez. On ne tuerait pas son âme. Alors, l'écriture, celle des Notes intimes ou celle de la poésie, est (avec la foi présente malgré tout) la seule expérience qui permette de vivre en traversant les ténèbres du doute et de la solitude qui sont la terre commune des grands mystiques. 
Marie Noël, dont toute l'oeuvre est publiée chez Stock, a toujours vécu à Auxerre. Entre autres distinctions, elle a reçu le grand prix de l'Académie française pour l'ensemble de son oeuvre.
TitreNotes intimes
Auteur NOEL (Marie)
ÉditeurSTOCK (EDITIONS)
Date de parution1 novembre 1998
Nb de pages368
EAN 139782234022157
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)18
Largeur (en mm)110
Hauteur (en mm)180
Poids (en Kg)0.34
Les avis clients
Une page singlante.
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
Cette âme espiègle qui paraissait vouloir s'échapper de l'ordre traditionnel, a trop de bon sens et de foi pour ne pas y recourir contre les innovations qui sous prétexte de mieux parler à l'âme du peuple, la sèvrent des beautés de la liturgie catholique. Marie NoËl a écrit sur ce sujet une page cinglante. Elle aimait "la pratique dominicale, vêpres et complies ", les beaux hymnes latins, toute "cette magnificence chantée", ce faste que l'Eglise catholique, "dans l'inégalable égalité de sa charité universelle..., a ouvert et... ouvrira, de siècle en siècle, au moindre de ses petits, au premier mort qui entre, au premier gueux qui passe ". Des "vulgarisateurs " veulent nous priver de ces richesses. Ils leur substituent " le cantique en langue vulgaire qui dit tout ce qu'il signifie : peu de choses ou rien ". Et à l'homme qui peine sur sa tâche que resterait-il, demande-t-elle, "pour l'allégresse de son jour de fête? Des tonitruences de haut-parleurs, des discours de ministres... Et les chevaux de bois ".----****-- -- -- .Ainsi écrit l'enfant terrible et douce qu'est Marie Noël. Tout ce livre est de la même veine. (numéro 2, novembre 1960 ).
Parfum de l'humilité
5/5 Revue des cercles d'études d'ANGERS
Précisément, le grand charme et peut-être la grande leçon de ce livre de poète, c'est qu'on y respire le parfum de l'humilité, qui n'est pas tellement la vertu des poètes. Quand elle juge qu'elle a accompli quelque chose de bien, une belle oeuvre, une bonne action, une prière qui "emportée par un souffle, se prend à monter un peu haut", elle ne s'en attribue pas le mérite. "C'est bien sûr qu'une autre prière y a mis du sien. Un saint inconnu aura pensé à moi dans sa solitude et attiré sur moi l'éclair de Dieu, comme ces enfants qui, captant avec une lentille un rayon de soleil, le dirigent sur un chiffon noir pour que ce chiffon brûle." (numéro 2, novembre 1960 ).