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Nos lendemains chanteront-ils ? La Nouvelle-Calédonie de 1957 à 1999

Référence : 3524
1 avis
Date de parution : 1 janvier 2002
Auteur : BROU (Bernard)
Éditeur : BROU BERNARD
EAN 13 : 0001215000007
Nb de pages : 336
21.10
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Description
La Loi organique de 1999 a mis fin au Territoire d'Outre-Mer. Elle a créé trois Provinces au sein d'un Pays Fédéral. Cette solution provisoire peut disparaitre lors du prochain référendum. Bientôt, en 2015, aura lieu la consultation qui décidera du prochain statut. Mais qui sera électeur ? Les événements passés pèseront-ils dans la balance ? L'indépendance des Nouvelles-Hébrides constituera-t-elle un exemple pour la Nouvelle-Calédonie ? Les données de l'histoire conservent un poids résiduel : elles sont utiles à la réflexion.
TitreNos lendemains chanteront-ils ? La Nouvelle-Calédonie de 1957 à 1999
Auteur BROU (Bernard)
ÉditeurBROU BERNARD
Date de parution1 janvier 2002
Nb de pages336
EAN 130001215000007
Épaisseur (en mm)18
Largeur (en mm)150
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.46
Critique du libraire
Histoire de la Nouvelle-Calédonie de 1957 à 1999. Bilan des événements. Analyse des accords de la loi-programme de 1999 qui a mis fin au Territoire d´outre-mer et a créé trois provinces au sein d´un pays fédéral. Le livre rappelle les attitudes ambiguës des hommes politiques, les traditions ou la complicité de certains hauts-fonctionnaires avec les fauteurs de troubles, l´hostilité des pays voisins ouvertement favorables aux indépendantistes. Il se demande, enfin, ce qui va se produire en 2015, date du referendum qui doit décider du futur statut de l´île.
Les avis clients
Le caillou sera-t-il indépendant ?
5/5 http://popodoran.canalblog.com
.----. LE CAILLOU? (nonobstant la dive bouteille) LE CAILLOU doit, avec ses belles mélanésiennes s’ancrer dans la France Au fond, les Calédoniens, ne sont-ils pas plus « vieille France » que nous, les Métropolitains ? D’abord, relevons que Nouméa, avec ses boutiques du meilleur chic, semble bien loin de sombrer dans une américanisation du plus vil effet. Ensuite, bien loin d’être gangrené par divers trafics de drogue, la Grande Île et ses satellites restent une terre de consommation d’alcool, tout ce qu’il y a de plus « franchouillarde » - avec quelques inévitables excès. Nous avons appris très récemment, qu’un homme a été condamné en comparution immédiate le 25 mai 2021, à un an de prison ferme, pour agression à l’encontre de Paul NEAOUTYINE, président de la Province Nord et maire de Poindimié. L’individu était en état d’ébriété, lorsqu’il s’en est pris au président en question. Des incidents liés à une surconsommation d’alcool semblent « coutumiers » (si l’on peut ainsi l’écrire) pour assez bon nombre de Néocalédoniens. J’ai pu relever (L’Alsace du 27 mai 1990) l’existence de bagarres entre six appelés (cinq canaques et un caldoche) et des Maghrébins au quartier Drouot à Mulhouse. Le président de l’Amicale des Algériens, à l’époque, évoquait « un acte raciste et xénophobe commis par des soldats français ». Deux ans plus tôt, des faits semblables s’étaient produits dans le même quartier. L’alcoolisme sur le « Caillou » semble donc récurrent et il est permis de douter que l’avènement de la Kanaky, s’il doit avoir lieu, y change grand-chose. Par contre, je puis assurer que l’indépendance, si jamais cette catastrophe devait se produire, n’augurerait rien de très bon pour le statut de la femme « kanake » ! Reportons-nous à la photographie récente des membres du gouvernement indépendantiste (qui peine au surplus à s’installer !) : pas une jeune femme canaque souriante et pétillante ! C’est tristounet au possible et cela augure très mal de la place de la femme canaque dans l’évolution, si elle doit se faire, d’une déjà très incertaine République Kanake socialiste. Et puis, soyons sérieux, qu’est-ce qui est prêt pour le transfert des compétences régaliennes en cas d’indépendance ? Combien d’avocats d’affaires ? Combien de juristes en matière de droit international ? Et de professeurs de médecine (à même de faire face aux besoins sanitaires) ? Y a-t-il de quoi constituer une armée kanake, une gendarmerie kanake ? Les jeunes kanakes semblent bien moins enracinés dans les certitudes que les anciens (beaucoup moins confrontés au monde moderne), qui eux, réagissent, comment ne pas les comprendre, « sentimentalement » ! Le Point du 23 octobre 2018 : Lina WAKA-CESU originaire de Poindimié, balance entre le oui et le non : « Je me sens aussi fière d’être kanake que française ». Rowina DOKUNENGO, étudiante en criminologie, rappelle que c’est la Nouvelle Calédonie qui a aidé financièrement le Vanuatu, Etat voisin indépendant lorsqu’il a été touché par un cyclone. « Si on est indépendant qui nous donnera de l’argent ? ». Tout le problème est là : les finances ! La Province Nord de M. NEAOUTYINE est dans un gouffre abyssal de ce point de vue ! Tout compte fait, avons-nous le droit d’abandonner toutes ces magnifiques filles des îles, les Maryline, Mélyssandre, Ninette, à un bien triste sort ?… Eh… Merluche va-t-on se priver de plus de 100 000 Français de couleur, parfaitement francophones et aux prénoms oh combien assimilés à notre culture profonde, oserais-je le dire, passablement chrétienne ! Alors, j’irai prochainement sur le Caillou pour leur chanter : « Ne me quitte pas ! Il faut oublier ! »… à la Brel et à la Nina SIMONE ! Qui veut m’accompagner ? Eh ! Les gars, gaillards et galants, pour conter fleurette à qui de droit ! Nos très chers compatriotes kanakes resteront français ! Disons-le leur et n’oublions pas : Bien mal Kanaky ne profitera jamais ! [ Signé : Jean-Michel WEISSGERBER à Colmar, le 29 mai 2021 ]