Il est très étonnant que la traduction française de ce témoignage capital ne soit pas parue plus tôt, dans la mesure où il dévoile de manière aveuglante la cause et le point de départ du marasme actuel.L'auteur de par sa fonction était en contact avec de très nombreux prélats à Rome ; il a vu et entendu les complots menés par les communistes et les francs-maçons au plus haut niveau pour investir le Vatican après la mort du pape Pie XII. Il a fait parti du camp Cardinal Ottaviani / Mgr Lefebvre de la résistance, à Rome, avant, pendant et après le funeste conciliabule. Les révélations et témoignages qu'il nous livre ici, ne sont pas du roman, mais du vécu, avec des dates, des noms, des lieux et des faits circonstanciés :
"Certains faits plus ou moins connus rendent crédible l'appartenance de Roncalli à la franc-maçonnerie. Par exemple, le fait que l'on connaissait d'avance l'élection du Patriarche de Venise à l'issue du Conclave de 1958. Aujourd'hui, des années après ce conclave, face à la dissolution accélérée des structures millénaires de l'Église provoquée par le Concile oecuménique Vatican II, quelqu'un a décidé de révéler des documents importants et se corroborant mutuellement. L'un de ces documents est la lettre du Cardinal Eugène Tisserant à un abbé professeur de droit canonique, dans lequel le prélat français déclare illégale l'élection de Jean XXIII, parce qu'elle avait été "voulue" et "arrangée" par des forces "étrangères" au Saint Esprit. (Cf. Vita du 18 septembre 1977, p. 4 ; "Le profezie sui papi nell'elenco di San Malachia", par "Il Minutante".)".
Couverture : Un ancien privilège attribuait aux Rois de France l'honneur d'imposer la barrette cardinalice au nonce élu Cardinal au nom du Pape. Les présidents de la république, rien moins que catholiques, "considéraient cette cérémonie comme une affaire de l'Église ne les concernant pas ; ils s'en étaient donc abstenus" mis à part les cas des Cardinaux Maglioni et Cerretti. Mais en janvier 1953, le président en exercice, le franc-maçon Vincent Auriol, sollicita la faveur d'user de cette prérogative, le nonce Mgr Roncalli, choisi pour le prochain conclave, en fut enchanté. L'imposition eut lieu le 15 janvier.