Les espérances planétariennes et Psychanalyse du Judaïsme Deux livres d'Hervé Ryssen Le premier ouvrage de M. Hervé Ryssen porte un titre assez sibyllin : Les espérances planétariennes ; ce bizarre adjectif signifie en fait "mondialistes" ou "cosmopolites", c'est-à-dire qu'il s'applique aux espérances des partisans d'un gouvernement mondial. Or le projet mondialiste de ces demiers n'est en aucune façon le produit de la libre volonté des peuples, lesquels auraient démocratiquement décidé de supprimer leurs nations et leurs frontières et d'unifier le monde en se mélangeant les uns les autres. Bien au contraire, quand la volonté des peuples s'exprime librement elle refuse ce destin qu'on prétend lui imposer, comme lors du référendum du 29 mai 2005 qui a vu la France rejeter le projet de Constitution européenne. On a pu voir depuis quel cas fait le parti mondialiste de la souveraineté populaire qu'il s'est empressé de bafouer en 2007 par le traité de Lisbonne qui reprend la Constitution européenne sous une forme à peine modifiée. Le mondialisme est une idéologie qui prétend établir, sur les ruines des nations libres, un gouvemement mondial dictatorial (sous une apparence démocratique) fondé sur un spiritualisme luciférien, d'origine occultiste et rosicrucienne. Cette utopie subversive, née au XVIè siècle dans de petits cercles d'initiés, a été constamment soutenue depuis par un messianisme religieux fondé sur la kabbale, et progressivement diffusée dans le monde entier à partir du XVIlIè siècle par la Franc-Maçonnerie. M. Ryssen n'a pas cherché à remonter aussi loin dans le temps : il s'est limité à l'époque contemporaine et il a étudié tout spécialement les littératures et les philosophies "cosmopolites" qui tentent de triompher de la résistance spontanée des peuples grâce à une propagande idéologique inlassablement ressassée depuis plus d'un siècle. Les ouvrages d'un grand nombre d'auteurs contemporains, comme Jacques Attali, Pierre Bourdieu, Jacques Derrida, Alain Finkielkraut, Marek Halter, Albert Jacquard, Guy Konopnicki, Bernard-Henri Lévy, Alain Mine, Edgar Morin, Samuel Pisar, Guy Sonnan, et bien d'autres sont ainsi mis à contribution par de longues citations et le résultat en est tout à fait éloquent. (...)