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N°356 Octobre 2006 - Le procès du Maréchal Pétain

Référence : 65041
Date de parution : 1 octobre 2006
EAN 13 : 0010406600001
Nb de pages : 32
3.50
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Description
SOMMAIRE :  
  • Le procès du maréchal Pétain (Reproduction du texte intégral du Journal Officiel), par Claude Mouton-Rairnbault
  • - Tout était joué d'avance
    - C'est un autre procès qu'il faudrait faire
    - Quelques signes contradictoires en Normandie    
  • Réplique aux diffamateurs de la France (1940-1944) de Jacques le Groignec, par Claude Mouton-Raimbault  
  • D'où vient l'athéisme pratique ? par Jean Saint-Paul
  • -La perte de la sanctification du dimanche
    -Le culte de la consommation
    -La culture de la société de masse : une culture de mort
    -Les fruits de I'athéisme : suicides et délinquance
    -Comment combattre l'athéisme pratique ?    
  • Une âme de saint : le serviteur de Dieu. Camille Costa de Beauregard, 1841-1910, de Mgr Costa de Beauregard, par Claude Barthélémi  
  • Legenda (Le monde du livre & de l'édition) (Le coin du Philologue - A travers les revues)  
  • Nous avons reçu
  • Critique du libraire
    Le procès du maréchal Pétain Texte intégral du Journal Officiel publié par l'IRHMP (Ed. du Trident) L'lnstitut de Recherches Historiques sur le Maréchal Pétain, fondé par les regrettés Jean et Monique Paillard, vient de publier aux Editions du Trident, l'intégralité du procès du maréchal Pétain, tel qu'il parut au Journal Officiel, et qui se déroula du 23 juillet au 14 août 1945, - pour ne pas dire jusqu'au 15 août, fête nationale de Notre-Dame de l'Assomption -, puisque l'arrêt de mort fut rendu à 4 h 22 du matin ! Quoique la Haute Cour, véritable juridiction d'exception créée par une Ordonnance du général De Gaulle, ait émis le voeu que, "vu le grand âge de l'accusé", la condamnation à mort ne fût pas exécutée, on reconnaît-là cette vengeance occulte qui, en général, choisit des dates religieuses pour accomplir ses forfaits. Le "voeu" correspondait, en fait, au désir du prince, car le scandale eût été trop énorme, on était déjà assez ennuyé que le Maréchal fût présent à son procès et l'on voulait éviter d'en faire un martyr de sang. On ne le redira jamais assez, la Haute Cour, dite de Justice, était complètement illégale et composée uniquement de magistrats et de jurés triés sur le volet, dont la plupart acquis à la cause du gouvernement gaullo-cornmuniste de l'époque. C'est pourquoi le Maréchal, qu'on aurait voulu juger par contumace en prétendant qu'il s'était enfui avec les Allemands alors qu'il était déporté à Sigmaringen, se mura dans un silence réprobateur, ne laissant qu'à ses avocats le soin de le défendre après s'être constitué volontairement prisonnier. De lui, à part deux ou trois réflexions au cours des débuts, nous n'avons que deux déclarations - liminaire et finale - qui écrasent ses délateurs. Sa conclusion demeure celle-ci : "Messieurs les juges, ma vie et ma liberté sont entre vos mains, mais mon honneur, c'est à la patrie que je le confie". (...)