Le livre noir des évêques de France par Rémi Fontaine (Editions Renaissance Catholique) Note de la direction : Les présentations ci-après de l'ouvrage de Rémi Fontaine "Le livre noir des évêques de France" contiennent une contradiction que nous tenons à signaler afin que nos lecteurs ne soient pas désorientés. En effet, pour notre collaborateur Claude Mouton-Raimbault, il n'y a rien à espérer des évêques français et le "renouveau se fera sans eux", tandis que pour Rémi Fontaine et Jean-Pierre Maugendre, catéchisme en main, "aucune renaissance catholique ne se fera sans eux". Cette contradiction n'est qu'apparente. Elle tient au fait que notre collaborateur a vécu en Algérie les prémices de ce qui se passe en France, que son combat est de plus longue durée et que son espoir, comme il l'explique bien souvent, s'est transformée, avec le temps et l'expérience, en espérance surnaturelle. Il admet que la position de nos amis sur cette question est doctrinalement fondée, et lui-même, parfois, dans quelques-uns de ses articles, n'omet pas de noter "un certain frémissement", une certaine prise de conscience individuelle dans notre épiscopat, mais comme, selon son expression, "cela retombe presque toujours à plat", il nous dit qu'il n'espère plus qu'en Dieu seul. Toutefois, que ce soit d'un côté ou de l'autre, l'unité se fait sur cette devise de sainte Jeanne d'Arc : "Les hommes d'armes combattent et Dieu donne la victoire". Y a-t-il encore quelque espoir de trouver en France un seul évêque susceptible de parier franc et vrai, c'est-à-dire de prêcher à temps et à contretemps la Parole de Jésus-Christ ? Je l'ai cru, même après la perte de l'Algérie, mais je ne le crois plus. L'inventaire que dresse Rémi Fontaine, des "non-dits" et surtout des "dits" ambigus de "l'Eglise qui est en France", sur l'avortement, l'homosexualité, l'islam, l'immigration, le catéchisme, l'Ecriture sainte, la laïcité, etc..., surtout depuis le Concile, est affligeant. Je salue la foi et la générosité de l'auteur, qui n'a d'autre but que de protester et d'éclairer, comme le ferait un fils aimant à l'égard d'un père dévoyé, mais j'estime que c'est peine perdue. (...)