Le piège de la laïcité ou ni voile ni tablier (Editions Renaissance Catholique) Si l'islam ne servait pas d'aiguillon, est-ce que l'Occident ne s'endormirait pas dans les délices de Capoue ? Mais il faut prendre garde au réveil qui semble se manifester çà et là, car, une fois de plus, les adeptes de la laïcité, si les chrétiens se laissent faire ou adoptent des compromis au nom de "l'union sacrée", pourraient bien essayer de tirer les marrons du feu, après avoir provoqué, comme de coutume, les pires catastrophes. Certes, dans tout combat, il ne s'agit pas d'abandonner la grandeur chrétienne du pardon, mais il s'agit, cette fois-ci, pour les nouvelles générations, de profiter de l'expérience des anciennes, d'ouvrir l'oeil et, si Dieu donne la victoire, d'empêcher les malfaisants de revenir au pouvoir et, avec une âme d'apôtre, d'essayer de les convertir. Oui, prions d'ores et déjà pour la conversion de ces comploteurs maçons qui, après avoir proclamé les droits de l'homme contre les droits de Dieu, levé le poing contre le Christ et son Eglise, pourri la société par toutes sortes de lois permissives et avorteuses, se trouvent pris au piège de leur laïcité face à la loi de la charia, Car c'est bien de cela qu'il s'agit. Le piège dans lequel ils avaient incarcéré la chrétienté par la séparation de l'Eglise et de l'Etat, au lieu de respecter la distinction des pouvoirs, se referme maintenant sur eux par la confusion des pouvoirs d'un adversaire insoluble dans la République. Tirant les leçons de la XIIIè Université d'été de Renaissance Catholique, où, soit dit en passant, ont été développés sur l'islam plusieurs thèmes intéressants. Jean-Pierre Maugendre note : "Certains ont pu observer avec surprise que de nombreux chantres de l'antiracisme se sont, en quelques années, transformés en islamophobes frénétiques. Que s'est-il passé ?" L'orateur met cette transformation sur le compte du conflit israélo-palestinien - et en effet l'influence sioniste se fait largement sentir dans ce qu'on appelle "l'intelligentsia" - , mais il estime aussi que ces descendants des "porteurs de valises", "se sont rendu compte qu 'il y avait là, pour eux, une occasion unique de relancer leurs slogans périmés, de redonner vie à une idéologie à bout de souffle et d'instrumentaliser les énergies conjuguées de tous ceux qui redoutent pour des raisons variées, la montée de l'islam, au service de leur haine séculaire de toute religion et d'abord de la religion catholique". (...)