N°344 Oct 2005 - Burger Mon journal de sage femme
Référence : 65030
Date de parution : 1 octobre 2005
Éditeur : DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
EAN 13 : 00102869
Nb de pages : 32
3.50 €
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Description
SOMMAIRE
Mon journal de sage-femme, de Lisbeth Burger, par Claude Mouton-Raimbault
L'Eglise et la Synagogue depuis Vatican II, de Michel Laurigan, par Claude Mouton-Raimbault
Quand les catholiques étaient hors la loi, de Jean Sévillia, par Claude Mouton-Raimbault
Maurice Bardèche, fasciste de la onzième heure, par Mickaël Savigny
La Porte du Ciel, de Paul Chaussée, par Claude Mouton-Raimbault
Legenda (Le monde du livre et de l'édition)
L'architecture maçonnique en région parisienne, par Arnaud de Lassus
Nous avons reçu
Mon journal de sage-femme, de Lisbeth Burger, par Claude Mouton-Raimbault
L'Eglise et la Synagogue depuis Vatican II, de Michel Laurigan, par Claude Mouton-Raimbault
Quand les catholiques étaient hors la loi, de Jean Sévillia, par Claude Mouton-Raimbault
Maurice Bardèche, fasciste de la onzième heure, par Mickaël Savigny
La Porte du Ciel, de Paul Chaussée, par Claude Mouton-Raimbault
Legenda (Le monde du livre et de l'édition)
L'architecture maçonnique en région parisienne, par Arnaud de Lassus
Nous avons reçu
Titre | N°344 Oct 2005 - Burger Mon journal de sage femme |
Auteur | LECTURE ET TRADITION |
Éditeur | DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE |
Date de parution | 1 octobre 2005 |
Nb de pages | 32 |
EAN 13 | 00102869 |
Épaisseur (en mm) | 3 |
Largeur (en mm) | 148 |
Hauteur (en mm) | 210 |
Poids (en Kg) | 0.06 |
Biographie
Lisbeth BURGER (1858 - ) Lisbeth BURGER, catholique pratiquante, née en Autriche, fille d'instituteur, gagnait sa vie grâce à des travaux de couture. C'est le curé de la paroisse qui vint lui proposer de devenir sage-femme en lui disant que la commune prenait à sa charge ses frais d'école. Sa mère était hostile à cette idée, mais Lisbeth devient sage-femme à presque 30 ans et revient en 1888 munie de son diplôme dans sa commune où elle se heurte à la sage-femme en place, incompétente. Sage-femme à domicile, elle a exercé son art durant quarante ans à cheval sur le XIXè et le XXè siècle en mettant au monde 2283 enfants. Elle fut surnommée la "tante aux cigognes". Voir plus
Critique du libraire
Mon journal de sage-femme par Lisbeth Burger (Editions de Chiré) Faut-il se lamenter sur la traduction de ce témoignage émouvant ? Eh bien, non ! Car ses imperfections, ses passés simples mis pour des présents, son style direct, parlé parfois comme dans nos provinces profondes encore à l'heure actuelle, nous le rendent plus proche et plus vrai. Lisbeth Burger a exercé le métier de sage-femme, dans son pays l'Allemagne, à partir des années 1880 jusqu'après la guerre de 1914. Rien ne la prédisposait à se lancer, à l'âge de 30 ans, par dévouement, dans ce qui deviendra pour elle une vocation, un amour, un apostolat. Profondément catholique, vivant son catéchisme, bien formée par un clergé qui alors devait faire face à la grossièreté des moeurs dans les campagnes aussi bien que dans les cités industrielles naissantes, elle avait été déçue par les avances d'un prétendant et gardé sa pureté. C'est alors que son curé vint la chercher pour qu'elle devienne la "mère" des 2283 enfants qu'elle aida à mettre au monde. Comme son nom l'indique, Mon journal de sage-femme énumère l'essentiel des cas qu'elle dut affronter dans les diverses classes de la société de son époque. Si les techniques d'accouchement, l'hygiène, les soins ont évolué depuis, on s'aperçoit, au fur et à mesure des tableaux qu'elle brosse, que l'âme des individus n'a pas beaucoup changé, si ce n'est en pire. Car, s'il y avait des hommes brutaux et égoïstes, des femmes battues, exploitées et trompées, des filles-mères, des grossesses dangereusement interrompues par les intéressées, des enfants non désirés ou abandonnés, la douceur de la morale évangélique - dont Lisbeth se faisait l'apôtre - se frayait tant bien que mal un chemin et rappelait le bien-fondé des commandements de Dieu. De plus, la loi se dressait comme un rempart pour protéger la vie. Mais, de nos jours - et Lisbeth, dans ses dernières années, en éprouva l'effroi, l'inversion des valeurs, au lieu de pacifier la bête, l'a déchaînée dans les coeurs, les législations, les institutions. L'avortement a été légalisé et remboursé par la Sécurité Sociale. Au nom de l'émancipation de la femme, des milliers d'enfants sont assassinés dans le sein de leur mère, la plupart du temps en toute liberté de conscience. "L'esprit de jouissance ayant remplacé l'esprit de sacrifice", comme disait un maréchal de France, l'individualisme, l'égoïsme s'est accru monstrueusement dans le coeur des hommes, qui ne veulent plus assumer leurs respon sabilités. Les familles se décomposent et se recomposent au gré des désirs charnels et au détriment des enfants qui sont là comme par accident, sans amour vrai, sans la chaleur d'un véritable foyer uni par le sacrement de mariage.