Introduction par Jean Auguy Chers amis, C'est donc aujourd'hui, 5 septembre 2004, la 34è Journée Chouanne qui nous réunit. L'un de nos amis, ici présent et qui connaît bien ce qu'on peut appeler "notre famille", me disait hier qu'il n'y a pas, à sa connaissance, l'équivalent de cette réunion actuellement en France. Deux points forts : l'ambiance qui y règne, et l'amitié que nous maintenons, avec d'énormes difficultés entre des groupes qui se divisent et se redivisent. Il faudrait une réunion de ce type par grande région mais il n'y en a qu'une et c'est pour cela que, chaque année, je vous demande d'être très nombreux avec le rêve qu'un jour, nous devenions trop nombreux et que nous soyons obligés de créer des satellites. Comme chaque année, je vais dresser un rapide bilan de nos activités. L'année 2003 a été un cru atypique dans notre progression régulière. En effet, à la suite de troubles divers, la grande réunion dont nous assurions la gestion a été annulée, ce qui a été une perte significative pour nous car elle assurait un petit 13e mois. De ce fait, nous avons organisé une campagne publicitaire supplémentaire et la progression de nos ventes a été spectaculaire, de très loin la plus importante depuis le début du centre de "Chiré" puisque nous avons presque triplé ce 13e mois évanoui ! Je ne peux que me féliciter de ce résultat. Plus les livres circulent plus "Chiré" est heureux. Mais nous avons une gestion complexe avec cinq ou six activités différentes sur lesquelles nous avons des marges financières variables et, de plus, irrégulières. L'analyse de tout cela est difficile. C'est, une fois par an, au moment où est arrêté notre bilan définitif que nous découvrons quelle est notre marge moyenne. En 2003, nous avons perdu 4 % de cette marge, ce qui, parallèlement à des charges plus lourdes, en particulier un gros accroissement des frais de transport, a entraîné un déficit important. Cela nuance considérablement ma satisfaction sur la progression dont je me félicitais. Quant aux huit premiers mois de 2004, ils sont dans l'exacte continuité de 2003. Autre grosse difficulté : il y avait un hiatus important entre le milieu intellectuel parisien, très influencé par la Nouvelle Droite, et l'équipe contrerévolutionnaire chouanne et catholique de Chiré. Cela a eu, peu à peu, une influence nocive sur notre bureau parisien qui était devenu une plaque tournante utilisée au-delà du raisonnable par des confrères amis. (...)