La Repentance "Pourquoi nous ne demandons pas pardon" (Actes de l'Université d'été 1999 de Renaissance Catholique) La lecture de Claude Mouton-Raimbault Comme le dit Jean-Pierre Maugendre, président de Renaissance Catholique, il s'agit de "défendre l'honneur de l'Eglise". Depuis que le Saint-Père Jean-Paul II s'est lancé dans des actes de repentance, les ennemis de l'Eglise, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur, en ont profité pour essayer d'abattre ses colonnes en reprenant à l'infini les vieux réquisitoires haineux des fameuses Lumières. Ils ressortent l'affaire Galilée, les Croisades, l'Inquisition, la Saint-Barthélemy, les négriers, les méchants Blancs, les pauvres Noirs, les chers Luther et Calvin, les bons Juifs, etc. Tout cela, selon eux, serait le fruit d'un triomphalisme obscurantiste imposé par une culture bien particulière propagée par Rome. "Les adversaires de l'Eglise ont immédiatement senti, signale Michel De Jaeghere, tout ce que l'initiative de Jean-Paul ll avait de fragile, d'imprudent, de dangereux. Et combien il serait facile de la faire aller très au-delà de son objectif initial en la transformant en machine de guerre contre tout l'héritage doctrinal du catholicisme". Eh bien ! Ne fût-ce qu'à cause de cela, Renaissance Catholique dit : "Non possumus". Ce qui ressort surtout de ce colloque sur la Repentance, c'est que l'intention de Jean-Paul II a été subvertie. En se fondant sur les discours du Saint-Père, il apparaît que "loin de toute mise en cause unilatérale de l'Eglise, le mot d'ordre (du Pape) est celui d'un pardon mutuel du passé". (...)