EDITORIAL Nous publions dans ce numéro un document dont l'importance dépasse singulièrement, à notre avis, celle que l'on serait tenté de concéder à une période historique révolue et éloignée de nous d'une soixantaine d'années déjà. Soixante ans, cela représente pour les plus jeunes de nos lecteurs une quasi-éternité : quasiment le temps des lampes à huile et de la marine à voile, comme disait l'autre ! Et pourtant cette période de cinq ans, 1940-1945, est absolument fondamentale pour l'histoire contemporaine et toute notre situation présente en découle : nos malheurs, notre abaissement politique et militaire, notre décadence morale. notre corruption idéologique. L'invasion allemande de mai-juin 1940, l'armistice, la dissidence gaulliste créée et manipulée par l'Intelligence Service, l'agression anglaise à Mers-el Kébir, l'attaque de la Syrie, le débarquement anglo-américain en Afrique du Nord, l'invasion de la zone libre par Hitler puis l'enlèvement du Maréchal, l'assassinat de Darlan, l'élimination de Giraud par De Gaulle et la confiscation de la résistance militaire par ce demier qui n'était qu'un résistant politique, le triomphe du parti communiste et de la Franc-Maçonnerie sous couvert de l'homme du 18 juin, la tragique et odieuse épuration, tous ces faits ont logiquement abouti à la situation actuelle où, sous nos yeux, la république maçonnique est en train de parachever son travail bicentenaire : anéantir cette France que les rois avaient construite en mille ans, pour la dissoudre dans leur Europe, et éliminer la religion catholique authentique au profit de l'humanitarisme maçonnique. Or cette offensive anti-française et anti-chrétienne ne pouvait réussir que si l'opinion publique n'y résistait pas ; d'où l'importance capitale du mensonge sur la Seconde Guerre mondiale comme agent de neutralisation puis de conquête des intelligences. "Je hais les mensonges qui vous ont fait tant de mal" disait très justement le maréchal Pétain, mais il était trop optimiste en employant le passé car le règne du mensonge allait très vite se raffermir. "Les Français ont la mémoire courte" disait encore le Maréchal et ceci explique malheureusement cela. (...)