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N°309 Nov 2002 - XXXII Journées Chouannes Samedi 31 Août

Référence : 64998
Date de parution : 1 novembre 2002
EAN 13 : 00006392
Nb de pages : 48
5.25
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Description
SOMMAIRE
La guerre de 1870 : signe de l'abaissement et du discrédit de la France, par Yves Amiot.
Pour une restauration royale, par Patrick Danais.
Il y a 40 ans, la république se débarassait de ses départements d´Algérie, par Georges Dillinger.
Le renouveau charismatique aujourd´hui, par Arnaud de Lassus.
Du mouvement carliste à St-Jacques de Compostelle, par Jean-Louis Picoche.
Renouvellement de la Consécration au Sacré-Coeur, par le Père Jean-Marie.
TitreN°309 Nov 2002 - XXXII Journées Chouannes Samedi 31 Août
Auteur LECTURE ET TRADITION
ÉditeurDIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
Date de parution1 novembre 2002
Nb de pages48
EAN 1300006392
Épaisseur (en mm)3
Largeur (en mm)148
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.07
Critique du libraire
La guerre de 1870 (Signe de l'abaissement et du discrédit de la France) par Yves Amiot En 1789, la France est la plus grande puissance d'Europe, la plus riche, la plus peuplée, celle qui possède l'armée la plus moderne que complète la flotte victorieuse de la guerre d'Amérique. De plus l'Espagne et l'Autriche sont ses alliées ; l'Allemagne, morcelée, est impuissante ; l'Italie n'existe pas ; et la Russie reste encore à I'état sauvage. En 1870, 80 ans plus tard, la France battue, écrasée, humiliée n'est plus qu'une puissance secondaire, une puissance subalterne et, jusqu'à nos jours, malgré quelques sursauts héroïques et bien des rodomontades, elle le restera. La guerre de 1870-71 a sonné le gins de nos illusions ; elle a réuni, synthétisé en quelque sorte, toutes les raisons pour lesquelles nous sommes tombés si bas en venant de si haut. En fait, toutes ces raisons peuvent se résumer en une seule : les ravages de l'esprit révolutionnaire qui a détruit l'unité nationale, fondée sur l'union simple et forte d'une dynastie et d'un peuple, cimentée et inspirée par l'Eglise catholique. Un siècle de crimes, de désordres, de sottises et surtout d'impiété, cause première de toutes les autres, vu se payer alors du prix du sang et du déshonneur. Voyons comment les choses se sont passées pour en tirer quelques leçons. En 1814, quand la France retrouve ses rois légitimes après la tourmente révolutionnaire, elle a certes perdu sa prépondérance mais garde des atouts ; elle demeure la grande puissance de l'Europe continentale. Les leçons de la Révolution peuvent lui permettre de chasser ses démons, de retrouver le pouvoir qui a fait sa grandeur et la foi qui lui a donné son élan. Il lui faut donc un régime d'autorité - qui n'est pas un régime autoritaire d'ailleurs et une Eglise souveraine, dont l'influence et la doctrine lui permettront de panser ses plaies et de résoudre les nouveaux problèmes que lui pose une société qui, de rurale, devient à dominante urbaine. De 1814 à 1870, trois tentatives successives seront faites dans ce sens, toutes trois d'ailleurs d'une durée de 15 à 18 ans - le temps qu'une génération oublie les leçons de sa devancière - et ce seront trois échecs. Chaque fois la France se retrouvera plus bas jusqu'à la catastrophe finale. (...)