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N°279 Mai 2000 - Enquête sur la condamnation de l´Action Française

Référence : 64971
Date de parution : 1 mai 2000
EAN 13 : 00003839
Nb de pages : 28
3.50
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Description
SOMMAIRE
A propos de la condamnation de l'Action Française, par Marie-Reine Renard :
- L'extrême droite et l'Eglise (de Xavier Ternisien).
- La Croix, la croix gammée et les fleurs de Lys (de Philippe Prévost).
Trois livres sur l'immigration maghrébine, par Claude Mouton-Raimbault.
- Ils feront de bons Français (de Christian Jelen).
- Islam et musulmans de France (d'Abderrahim Lamchichi).
- Un Algérien pas très catholique (de Mohamed-Christophe Bibb).
- Conclusion.
Fatima, d'Icilio Felici, par Jacques Villemonais
Legenda (Le monde du livre et de l'édition)
La vie culturelle - Le coin du Philologue - Nos lectures - Auteurs oubliés ou méconnus - A travers les revues.
- Nous avons reçu.
- La Contre-Encyclopédie ("L'Occident et son destin", par Gérard Bedel)
TitreN°279 Mai 2000 - Enquête sur la condamnation de l´Action Française
Auteur LECTURE ET TRADITION
ÉditeurDIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
Date de parution1 mai 2000
Nb de pages28
EAN 1300003839
Épaisseur (en mm)2
Largeur (en mm)148
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.05
Critique du libraire
A propos de la condamnation de l'Action Française Je viens de consulter deux ouvrages récents abordant la question de cette condamnation : La Croix, la croix gammée et les fleurs de lys, de Philippe Prévost, et L'extrême droite et l'Eglise de Xavier Ternisien. L'ouvrage de Philippe Prévost fait référence à ce dernier, et essaie de réfuter les thèses qu'il soutient. Pour la clarté de l'exposé, ces deux ouvrages seront examinés successivement, avant d'en tirer une conclusion. Marie Renard. L'extrême droite et l'Eglise de Xavier Ternisien (Editions Brépols, 1997) : Xavier Ternisien veut démontrer tout au long de son livre que l'Église a condamné de longue date l'extrême droite. Aussi, il retrace à partir du chapitre II de l'ouvrage, les faits qui ont abouti à la condamnation de l'Action Française en 1926. Il rappelle que Charles Maurras était agnostique, et que certains de ses ouvrages contenaient des propos peu amènes sur la Bible et sur le fondateur du christianisme. Il parle ensuite brièvement de la levée des sanctions en juillet 1939, puis se livre à une tentative d'explication. Pie XI a dû affronter les totalitarismes féroces du XXè siècle : fascisme, nazisme, communisme. Et il ajoute que face à ceux-ci Pie XI a toujours oscillé entre fermeté et négociation, pensant qu'il était peut-être possible de faire évoluer ces régimes. C'est ainsi qu'il signe un concordat en 1922 avec l'Italie fasciste et avec l'Allemagne nazie en 1933. Mais le pape va évoluer au bout de quelques années, notamment lors de la publication de l'encyclique Mit Brennender Sorge, publiée le 14 mars 1937. Relevons dès à présent une première erreur, qui a son importance. Le concordat avec l'Allemagne avait été préparé avec les prédécesseurs d'Hitler, il ne restait plus qu'à ratifier l'accord. Il est permis de se demander pourquoi le pape serait revenu sur ce concordat, alors que le parti national-socialiste venait d'arriver au pouvoir par le jeu normal des institutions démocratiques... (...) Xavier Ternisien.