Editorial Lettre ouverte à Michel Benoist, président du Secours Catholique Monsieur le Président, J'ai eu la triste occasion le 23 novembre 1995, de vous faire part de ma stupéfaction de vous voir être cosignataire d'un appel en faveur de la Bosnie, aux côtés du MRAP (qui se bat pour l'avortement, la contraception, le "collage" des homosexuels et contre tout ce qui est chrétien), de l'Alliance des Femmes pour la Démocratie, de la Fédération internationale des Droits de l'homme (création de la Franc-maçonnerie...), etc... Puis le 15 mai 1996, je me suis fort étonné que feu Jean Monnet ait été présenté comme une "figure de charité" dans la rubrique portant ce titre. Votre "justification" par votre lettre du 28 mai a été assez étonnante : "Il aura permis, écrivez-vous, que les années qui ont immédiatement suivi la guerre, soient moins lourdes de "restrictions"". Dans "Messages du Secours Catholique", n° 504 de juin 1997, votre publication présente cette fois - toujours dans la même rubrique - le père Lebret. Mais enfin, souvenons-nous : le mouvement "Economie et Humanisme", dont vous faites état, fut fondé conjointement par le père Lebret et le père Deroches, un autre dominicain qui avait quitté l'habit religieux pour se faire résolument marxiste. Rappelons encore que le père Lage, à Ferros, au Brésil, avait fondé une cellule d'"Economie et Humanisme", et ce père était en train d'enseigner le marxisme aux garçons qui lui avaient été envoyés pour qu'ils persévèrent ou renaissent dans le christianisme ! Il y a eu ainsi une évolution de prêtres qui troquaient la Communion des Saints contre le Parti communiste. C'est ainsi que le père Lage accorda un entretien à la revue "Manchete" : il y parlait du christianisme social et osait dire que "cette histoire d'administrer les sacrements" lui paraissait sans avenir ! (...)