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N°235-236 Sept/Oct 1996 : 1796-1996, il y a 200 ans mouraient Charette et Stofflet

Référence : 64935
Date de parution : 1 septembre 1996
EAN 13 : 00003698
Nb de pages : 64
7.00
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Description
SOMMAIRE
- Deux cents ans après : Evocations de Charette et de Stofflet, par Henri Servien.
Stofflet.
Charette.
Bref paralèlle.
- Journée Jean-Nicolas Stofflet (Angers, le 25/2/1996).
- Journée vendéenne en l'honneur de Jean-Nicolas Stofflet (Maulévrier, le 12/5/1996).
- Notes généalogiques sur la famille Erondelle des Varannes.
- Note concernant Joseph-Philippe Erondelle des Varannes.
- Jeunes Saints, Jeunes Témoins : Benedetta Bianchi Porro, par François Marie Algoud.
- Deux livres sur l'immigration, par Claude Mouton-Raimbault.
Le camp des saints (de Jean Raspail).
La croix et le croissant (Université d'été 1995 de Renaissance Catholique).
- Du nouveau sur le Bouddhisme, par Etienne Couvert.
- A propos du message du Sacré-Coeur (échange de correspondance entre Hervé Pinoteau et Claude Mouton-Raimbault).
- Nous avons reçu.
- La Contre-Encyclopédie (Louis de Bourmont ; Jean du Chillou ; Charles de Chouppes) par Henri Servien
Critique du libraire
Deux cents ans après : Evocations de Charette et de Stofflet Par Henri Servien Il y a deux cents ans, disparaissaient à un mois d'intervalle, les deux derniers grands chefs de la contre-révolution militaire de la Vendée. Il est toujours enrichissant de réfléchir sur les destins des grands hommes ; pour ceux de Charette et de Stofflet, ils demeurent exemplaires et instructifs sur les qualités et les graves défauts de la lutte menée à leur époque contre la Révolution. Il s'agit de deux destins d'abord distincts ; Charette et Stofflet sont différents par leurs caractères, leurs origines familiales, par leurs formations, par leur carrière initiale, leurs responsabilités dans les armées vendéennes. Mais semblables pour les motifs de leur combat, les solutions qu'ils y apportèrent, le courage qu'ils manifestèrent. Ils s'opposèrent avant de terminer leur vie avec la même détermination, avec la même foi, pour la même foi. Je vous propose de survoler ces deux existences si bien remplies avant de tenter une conclusion en forme de parallèle. Stofflet : Je commencerai par le mal-aimé des chefs vendéens, Stofflet. Cette sorte de désaffection vient des mémorialistes et des historiens. Sa modeste origine plus que son caractère cassant, explique en grande partie les silences voire les critiques dont il a été l'objet. II est né à Bathélémont-Iès-Bauzemont (près de Lunéville, Meurthe-et-Moselle) le 3 février 1753. Ce garde-chasse fut un des premiers et un des derniers à se battre pour la religion et le roi. Sa vie est assez bien connue. Il était issu d'une famille d'artisans et de régents d'école. Plus intéressant, le fait de savoir que ses ancêtres catholiques auraient dû fuir les persécutions protestantes et, des rives du lac de Constance, étaient venus s'installer en Lorraine. Chez les Stofflet, la foi catholique était vive, intransigeante. (...)