N°188/189 Oct/Nov 1992 - XXIIème Journée Chouanne

Editorial par Jean-Clair Davesne (extrait) : "La Journée Chouanne du 1er septembre 1991 revêtait un caractère inhabituel", écrivais-je l'an dernier dans le numéro 117 de Lecture et Tradition. C'était celle du vingt-cinquième anniversaire de la fondation de la Diffusion de la Pensée Française - la Maison de Chiré comme l'appellent ses amis et ses familiers -. Autant qu'un bilan d'une extrême richesse - cela dit sans vain triomphalisme mais avec la satisfaction morale d'un travail bien fait et récompensé - c'était aussi une interrogation inquiète sur un avenir plein de dangers, de batailles et de fureur. A un an de distance on s'aperçoit que cela ne faisait que commencer. Pour Jean Auguy et ses compagnons de combat il y avait aussi le problème crucial d'un déménagement imposé par des locaux devenus trop étroits pour le développement de la Maison. Et voilà qu'un an plus tard, pour la XXIIe Journée Chouanne, le 6 septembre 1992, la Providence a exaucé les prières qui montaient vers Elle et cela d'une façon éclatante puisque dans les jours qui précédèrent la grande journée annuelle, une magnifique propriété s'offrait sur la commune même de Chiré : la Maison de Chiré restait à Chiré ! Ainsi cette XXIIe Journée Chouanne fut-elle une immense action de grâces, ce que traduisit excellemment l'abbé Jean-Yves Cottard dans son homélie. S'inspirant de l'évangile du jour: les dix lépreux guéris, il dit quels doivent être les rapports entre le chrétien et la Providence. En premier lieu il y a la Foi : le véritable chrétien est d'abord celui qui croit en Dieu, en sa toute-puissance et en son amour pour nous. Vient ensuite la confiance dans cet amour et cette toute-puissance et enfin quand le chrétien croyant en Dieu et confiant en Lui découvre toutes les grâces qu'Il lui accorde, qu'il n'oublie surtout pas de Le remercier.