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N°167 Janv 1991 - Le brûlant problème de la Tradition par J Vaquié

Référence : 64888
Date de parution : 1 janvier 1991
EAN 13 : 00003810000002
Nb de pages : 40
5.25
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Description
Sommaire 
  • Editorial : Les vingt-cinq ans de Vatican II, par Jean-Baptiste Geffroy. 
  • A propos de l'article "Léon de Poncins est-il un disciple de R. Guénon et J. Evola" ?
  • - Avant-propos, par C.L.
    - Deux lettres de M. François Maistre
    - Réponse à M. François Maistre, par Christian Lagrave
    - Résumé des deux thèses en présence par Jean Vaquié  
  • Le brûlant problème de la Tradition, par Jean Vaquié
  • - Quelle tradition les catholiques "traditionalistes" défendent-ils ?
    - La tradition au sens étymologique
    - Révélation, Ecriture et Tradition
    - La tradition primordiale
    - La tradition patriarcale
    - La tradition polluée
    - La tradition de la Synagogue
    - La codification de la révélation messianique
    - L'enseignement oral des Apôtres
    - L'établissement de la Tradition apostolique
    - Un abondant inventaire
    - Les deux fonctions de la tradition
    - En vertu des promesses d'assistance
    - Le rôle des hérétiques
    - Une tradition expurgée
    - Des locutions empoisonnées
    - Conclusion 
  • La Contre-Encyclopédie
  • - Madame Acarie, par Henri Servien
    - Louis-Maurice Boutet de Monvel, par Jacques Geffroy
    TitreN°167 Janv 1991 - Le brûlant problème de la Tradition par J Vaquié
    Auteur LECTURE ET TRADITION
    ÉditeurDIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
    Date de parution1 janvier 1991
    Nb de pages40
    EAN 1300003810000002
    Épaisseur (en mm)3
    Largeur (en mm)150
    Hauteur (en mm)210
    Poids (en Kg)0.07
    Critique du libraire
    Editorial (extrait par Jean-Baptiste Geffroy : Il y a vingt-cinq ans, le 8 décembre 1965, s'achevait ce deuxième concile du Vatican, que Paul VI n'avait pas craint de qualifier de "plus important que celui de Nicée". Cette suprématie soigneusement entretenue s'explique fort bien. Le concile reste le principal fonds de commerce du parti au pouvoir, qui en a fait dans l'Eglise la source principale de toute légalité, la caution morale de leurs entreprises. Invoqué à tout propos, exalté au delà de toute raison, il est plus que jamais la condition de leur survie. Et pourtant, à l'épreuve d'un quart de siècle de débâcle catholique, il se confirme tragiquement comme le plus calamiteux événement de l'histoire de l'Eglise. M. Fesquet, l'inévitable chroniqueur religieux du Monde n'en a pas moins saisi l'occasion pour nous gratifier d'un de ces substantiels articles dont il a le secret, et dans lequel il sacrifie comme à l'ordinaire à la célébration du culte conciliaire. On y trouve d'abord bien entendu une très forte dose de ce jargon prétentieux et niais, assorti de ces formules creuses sur la foi "restituée et vivifiée dans l'histoire", ou "ressourcée dans l'Evangile", mais aussi de quelques remarques significatives sur la portée de l'événement. Soit qu'elle condamne, soit qu'elle loue, la prose de M. Fesquet est à certains égards éclairante, ne seraitce qu'au travers de ses obsessions qui finissent par donner aux réformes conciliaires une certaine transparence. Les venimeuses sentences distillées sur le Saint-Office ou sur la primauté du siège romain éclairent, s'il en est encore besoin, les stratégies sous-jacentes du dernier concile. M. Fesquet tartine ainsi sans beaucoup de discrétion ni de délicatesse sur feu le Saint-Office, cible privilégiée du lobby franco-allemand, en rappelant qu'il fut désigné comme "une cause de scandale" ou "le cimetière de vie intellectuelle". Mais le pouvoir pontifical n'est pas mieux loti. Phantasmant sur la collégialité comme Delors sur la supranationalité, M. Fesquet rêve d'un pape enfin dépouillé de son pouvoir doctrinal et ramené aux seules attributions de l'arbitrage.