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N°166 Déc 1990 - J Vier, la littérature de la jeunesse avec S Dalens

Référence : 64887
Date de parution : 1 décembre 1990
EAN 13 : 00003640
Nb de pages : 32
3.50
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Description
Editorial : Les fioretti de saint Dominique, par Jean-Baptiste Geffroy 
  • Jacques Vier ou la littérature en fête, par Jean Baptiste Geffroy 
  • Le crime étouffé, Lettres de prison de Joan Andrews présentées par Richard Cowden-Guido, par le docteur Luc Perrel 
  • Le romancier de l'amitié : Serge Dalens, par Henri Servien 
  • Entretien d'Henri Servien avec Serge Dalens à propos de "La littérature de jeunesse"  
  • La science à l'épreuve du Linceul de Arnaud-Aaron Upinsky, par Daniel Raffard de Brienne 
  • Conseils à un jeune écrivain par Jean-Louis Foncine  
  • La Contre-Encyclopédie
  • - Gonzague de Reynold, par Jean Bastier
    - Cercle de Konnersreuth, par Joël Pottier
    TitreN°166 Déc 1990 - J Vier, la littérature de la jeunesse avec S Dalens
    Auteur LECTURE ET TRADITION
    ÉditeurDIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
    Date de parution1 décembre 1990
    Nb de pages32
    EAN 1300003640
    Épaisseur (en mm)3
    Largeur (en mm)150
    Hauteur (en mm)210
    Poids (en Kg)0.05
    Critique du libraire
    On ne s'étonnera pas qu'à Lecture et Tradition, l'oeuvre des dominicaines de Fanjeaux et notamment de celles de Romagne aient conquis le bénéfice de l'inconditionnalité. Notre Poitou en effet revendique, entre autres privilèges, celui d'accueillir depuis six ans le cours Saint Thomas- d'Aquin à Romagne près de Couhé-Vérac, à une dizaine de lieues de Poitiers. Belle propriété, mais sans ostentation et pour l'aménagement de laquelle les mères ont consenti et consentent toujours de lourds sacrifices. C'est là que, fortes d'une tradition multiséculaire et dans la joie et la paix dominicaines, des religieuses préparent la jeunesse aux soifs d'une chrétienté exigente. C'est là-bas que plus de cent jeunes filles se préparent à assumer un jour ces grandes missions que le monde moderne veut récuser, à nourrir les vocations qu'il s'acharne à éteindre, mais que réclame avec l'urgence d'un péril grandissant, le salut du monde chrétien, c'est-à-dire le service de la Famille et celui de l'Eglise. Romagne est donc une oeuvre d'éducation par laquelle on s'attache, selon la formule du père de Chivré, à procurer aux enfants "les moyens d'acquérir le plein exercice de leur vie spirituelle de baptisés, celui de leur vie naturelle d'hommes (et de femmes) à valoriser et celui de leur avenir à favoriser; le tout illuminé par les données de la foi, de l'éducation et de l'instruction". Je ne cèderai pas à la tentation trop facile de jauger le cours SaintThomas-d'Aquin à la mesure trop courante et en réalité peu significative des succès remportés au baccalauréat qui, en tout état de cause, sont très largement satisfaisants. C'est plutôt par un autre aspect de l'oeuvre accomplie par les mères de Romagne que je voudrais mettre en valeur le caractère irremplaçable des véritables écoles catholiques. A Romagne, la vie scolaire s'écoule selon les principes et les exigences de la tradition catholique, c'est-à-dire que la formation de l'âme est inséparable de celle de l'esprit. Aussi bien, la tête doit-elle être non seulement bien pleine, bien faite, mais aussi "bellement" faite. Aux sordides déjections de la culture faisandée qui alimente les programmes officiels, on préfère avec sagesse des valeurs plus sûres comme Ronsard, Corneille, Racine, Bossuet, Molière, Balzac, Vigny, Chateaubriand, mais aussi Bernanos, Claudel, Brasillach et les Charlier. A Romagne donc, les enfants étudient, travaillent, prient et... chantent.