L'ouverture aux ennemis de Dieu : Francs-Maçons et communistes
Le syncrétisme catholico-communiste - la théologie de la libération
L'aide à la subversion : Amnesty International, l'ACAT, le CCFD
Conclusion
Post-scriptum
Bibliographie succincte
Critique du libraire
Introduction : Il n'existe pas de réforme gratuite. La plus modeste innovation répond toujours à un dessein, avoué ou secret, bon ou mauvais. Et ses raisons affichées se situent parfois aux antipodes des véritables motifs. Or la période qui a suivi le Concile Vatican II s'est montrée particulièrement prodigue en innovations. En innovations non pas toujours modestes, mais souvent très importantes. En innovations qui ont paru inquiétantes à certains, déroutantes à beaucoup. En innovations qui répondent certainement à un projet essentiel puisque toute contestation ou toute hésitation à leur sujet se sont trouvées impitoyablement pourchassées. C'est pourquoi il nous avait paru intéressant d'étudier, dans des travaux précédents, certaines de ces innovations : celles qui, particulièrement significatives, concernent la Messe, la catéchèse et les traductions de l'Ecriture Sainte. Nous nous sommes presque bornés à analyser l'application de ces réformes en France, mais de nombreux indices montrent que si l'on menait de telles études dans les autres pays on parviendrait à des conclusions identiques aux nôtres. A en croire des affirmations constantes et non dépourvues d'audace, ces réformes auraient en commun d'avoir été voulues par Vatican II et appliquées "en communion" avec Rome. Or on ne trouve dans les textes de Vatican II aucune décision ni même aucun voeu qui justifie aucune de ces réformes. De plus, si Rome a bien imposé une nouvelle Messe, les innombrables déviations liturgiques, comme les fantaisies de la catéchèse et les falsifications de l'Ecriture, se sont toujours faites en dépit des instructions romaines. Il est vrai, en sens contraire, que Rome s'est toujours résignée à tolérer ou même à entériner ces déviations, fantaisies et falsifications.