N°141 Nov 1988 - XVIII° journée chouanne

Editorial (extrait) par J.-C Davesnes : La dix-huitième Journée Chouanne Les engagements de la fidélité Il est rare que le temps soit aussi mauvais qu'il le fut pour la dix-huitième journée chouanne le 4 septembre 1988.Cependant, le crachin, très atlantique, recouvrant la campagne poitevine ne découragea pas les amis de Chiré qui se retrouvèrent aussi nombreux que les années précédentes - c'est-à-dire environ un millier de personnes - au siège de la Diffusion de la Pensée Française, sous le marronnier centenaire dans la cour de la vieille école libre, maintenant haut-lieu de la contrerévolution. Toutes les jeunes familles avec leurs nombreux enfants, les fidèles de toute la France, du Nord et d'Aquitaine, de Bretagne, d'Alsace et du Lyonnais ainsi que les étrangers fidèles de Belgique et d'Autriche étaient réunis pour la Messe du XVe dimanche après la Pentecôte célébrée comme chaque année par l'abbé Jean-Yves Cottard de la Fraternité Saint Pie X. Le temps perturba quelque peu la cérémonie : les parapluies s'ouvraient et se fermaient selon le caprice de la pluie plus ou moins forte, le sol devint rapidement visqueux et la Sainte Communion posa quelques problèmes stratégiques pour une distribution à une foule aussi nombreuse tout en protégeant les Saintes Espèces des outrages du temps. Mais : "Pluie ou vent, froidure ou chaleur, louez leSeigneur" chantent les Clarisses. C'est pourquoi est-il besoin de dire que cet avatar météorologique n'eut aucune prise sur le recueillement et la piété des fidèles, tout comme les avatars de la vie politique et religieuse n'ont aucune prise sur les âmes ancrées dans la foi et la certitude du combat contrerévolutionnaire.