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N°135 Mai 1988 - Il y a trente ans, le 13 mai 1958 - J Bastien-Thiry

Référence : 64861
Date de parution : 1 mai 1988
EAN 13 : 0000361400006
Nb de pages : 36
3.50
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Description
Sommaire
Editorial : Il y a trente ans, le 13 mai de Robert Martel par J.-B. Geffroy 
  • Ne nous appelez plus jamais "Rapatriés", par J. Pottier  
  • Il y a trente ans, le 13 mai 1958... "Anti 89" ou "Réplique à 1789" ? par Claude Mouton  
  • Urnocratie Française, Vox populi, nox Dei de Paul Chevallet, par Robert Martel  
  • Quelques livres sur l'Algérie 
  • Jean Bastien-Thiry (1927-1963), par E.B.  
  • L'enfer de la Scientologie, par J.-B. G 
  • Nous avons reçu, par Jean Auguy  
  • Aux sources du Catholicisme social, l'Ecole de La Tour du Pin de Robert Talmy, par A. Deproost  
  • Etudes historiques sur la "langue occitane", entretien avec H. Barthes 
  • Courrier de Mère Anne-Marie Simoulin 
  • La Fraternité du Coeur douloureux et Immaculé de Marie 
  • Bulletin d'abonnement et de commande des numéros disponibles
  • TitreN°135 Mai 1988 - Il y a trente ans, le 13 mai 1958 - J Bastien-Thiry
    Auteur LECTURE ET TRADITION
    ÉditeurDIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
    Date de parution1 mai 1988
    Nb de pages36
    EAN 130000361400006
    PrésentationJournal, revue
    Épaisseur (en mm)2
    Largeur (en mm)150
    Hauteur (en mm)210
    Poids (en Kg)0.06
    Critique du libraire
    Editorial Il y a trente ans, le 13 mai de Robert Martel La foule était immense, bigarrée, enthousiaste, palpitant d'une folle espérance, emplissant Alger d'une immense clameur : Algérie-Française ! L'armée au pouvoir ! A sa tête, parmi ses chefs, Robert Martel, pied noir de choc, nourri du chapelet, soldat du Sacré Coeur qui depuis près de trois ans préparait ce peuple martyr au grand jour. Celui du renversement d'un régime pourri jusqu'aux moelles, rongé de compromissions, d'abandons et d'impuissance. A Paris on s'affole; on comprend que, cette fois, la vague est déferlante et que ce jour marque la fin d'un système. C'était le 13 mai 1958 à Alger, jour d'espoir et de deuil, jour où tout fut possible et où tout fut perdu, jour d'exaltation fraternelle dont les frémissements ont marqué pour toujours ma mémoire d'enfant et dont les derniers soubresauts s'achèvent cinq ans plus tard, aux premières lueurs de cette aube blafarde du 11 mars 1963 à Fresnes, où Jean Bastien-Thiry sert sa dernière messe avant de tomber sous les balles gaulliennes. Il y eut pourtant deux 13 mai 1958 : le 13 mai des dupes et celui de la contre-révolution. Il y a eu le 13 mai des Loges, de De Gaulle, avatar diabolique d'un système qui pratique la métempsychose. Et puis il y a eu le 13 mai de Robert Martel, la "réplique à 1789", le rejet de tout un monde, l'espoir d'un renouveau. Assurément, c'est ce second 13 mai qui est le moins connu, et pourtant, c'est le nôtre, celui que Claude Mouton a raconté dans son livre la Contre-révolution en Algérie et que l'historiographie du drame algérien a implacablement occulté. Ce 13 mai contre-révolutionnaire, c'est tout le combat de Robert Martel, un combat totalement original, aux antipodes des perspectives à courte vue tracées par des chefs aveugles et sourds, manipulés par la Révolution. (extrait de l'editorial de Robert Martel)