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N°111 Janv/Fév 1985 - R Brasillach, P Corneille, la tradition monarchique (de P Watrin)

Référence : 64837
Date de parution : 1 janvier 1985
EAN 13 : 00003583
Nb de pages : 48
5.25
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Description
SOMMAIRE 
  • De la gnose à l'oecuménisme, d'Etienne Couvert 
  • Comment je vois la télévision, par A.B. 
  • La mort n'y mord, par Pierre Pascal 
  • Dans l'ombre de Robert Brasillach, par Jean-Paul Roudeau 
  • La chanson de Robert Brasillach, par Pierre Pascal 
  • Entretien avec Pierre Favre, fondateur et président de "l'Association des Amis de Robert Brasillach" 
  • Le "Chénier" de Robert Brasillach : Essai et autoportrait par Cécile Dugas 
  • L'Association des Amis de Robert Brasillach 
  • Robert Brasillach, notre ami... par Henri Servien 
  • Un tricentenaire bien oublié : celui de Pierre Corneille par Jean-Paul Roudeau 
  • La bataille des idées, par Jacques Ploncard d'Assac
  • (De la Tradition - Sous le soleil de Dieu - Les funérailles de l'honneur - Evêques français qu'avez-vous fait du catéchisme ?) 
  • Adieu mon général ! par Robert Martel 
  • La tradition monarchique, de Paul Watrin, par Alain Jossinet
  • TitreN°111 Janv/Fév 1985 - R Brasillach, P Corneille, la tradition monarchique (de P Watrin)
    Auteur LECTURE ET TRADITION
    ÉditeurDIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
    Date de parution1 janvier 1985
    Nb de pages48
    EAN 1300003583
    Épaisseur (en mm)3
    Largeur (en mm)147
    Hauteur (en mm)210
    Poids (en Kg)0.07
    Critique du libraire
    Comment je vois la télévision Recevoir des images par la voie des ondes ? On en parlait depuis de nombreuses années, mais on n'y croyait guère. Puis bientôt on l'a désirée, attendue. Sans aucune méfiance. Puis elle est venue, a envahi, conquis le pays et le monde entier. Aujourd'hui je ne crains pas de dire que nous sommes tombés dans son piège. Ce qu'on ne peut du moins me refuser c'est qu'elle a constitué une véritable révolution dans le mode de vie des Français. Elle a été la première, la plus efficace et la plus constante agression contre la famille, détériorant gravement le climat familial. Les derniers coups portés à la famille dont le Président de la République s'est fait le champion, contraception pour les écolières, avortement, divorce accéléré, majorité civile à 18 ans, en sont les fruits mûris au cours de longues et savantes campagnes de matraquage des cerveaux. "La maison", chère à Henry Bordeaux, ce cénacle où se conservaient et se cultivaient les vertus familiales, est désormais ouverte au monde. Le monde entier s'y engouffre, y défile à longueur de jour avec toutes ses violences, ses outrances, ses dépravations, ses beautés aussi bien sûr. C'est une véritable violation de domicile. On n'est plus chez soi avec tous ces cris, ces tam-tam, ces gens qui vous exposent leur philosophie et auxquels on ne peut pas répondre. Et ce sont les belles soirées d'autrefois où l'intimité familiale autour de la lampe était la plus chaude qui sont désormais révolues, car ce sont maintenant les "heures de grande écoute" comme on dit. On expédie le dîner, car il ne faut pas manquer le film. Et on se carre dans son fauteuil où on est seul désormais avec les gens du dehors ; on n'a plus ni frères ni soeurs ni parents. Autre conséquence, les Français ne lisent plus ; ils n'ont plus le temps ; leur paresse intellectuelle est devenue crasse. Je sais bien que la télévision est un moyen merveilleux d'information et de formation, culturelles, politiques, sociales, morales, religieuses et tout ce qu'on voudra. Cela pourrait l'être en effet. Mais nul ne peut nier aujourd'hui que cette télévision est entièrement aux mains d'une faction, touiours la même quels que soient les responsables qui se succèdent à la tête des différentes chaînes ; qu'elle n'a jamais été une tribune libre. On ne peut nier que tous les colloques, tables rondes, entretiens, enquêtes sont menés toujours par les mêmes hommes, du même bord, celui de la subversion et de la perversion. J'entends bien certains qui me disent "vous exagérez, il y a d'excellentes choses à la télévision". (...)