N°104 Nov/Déc 1983 - Salazar, journée chouanne, Claude Mouton

La douzième Journée Chouanne de Chiré Pour la première fois, ces dernières années, le beau temps n'était pas entièrement de la partie pour la journée chouanne du 4 septembre 1983. L'été finissant nous avait habitués à un soleil radieux inondant de chaleur et de lumière la cour d'école gazonnée où se presse la foule des amis de Chiré. Cette année un petit vent frisquet dominant nettement un timide soleil obligeait à recourir promptement aux lainages supplémentaires depuis longtemps délaissés. Qu'importe cependant la bouderie de dame Nature : la douzième journée chouanne organisée par la Diffusion de la Pensée Française ou, plus simplement et plus amicalement "Chiré", surpassa en succès, en nombre et en ferveur dans la foi catholique et l'amour de la patrie française toutes les précédentes. Plus de 500 personnes dès le milieu de la matinée, 500 personnes qui assistèrent à la Messe traditionnelle célébrée par M. l'abbé Cottard, poitevin, ami de Chiré depuis toujours et maintenant investi de la haute responsabilité de directeur de la Fraternité Saint Pie X en Belgique. 500 personnes qui partagèrent aussi le repas en commun si bien que M. Jean Auguy grand organisateur de la journée (mais puissamment aidé par son équipe permanente et quelques supplétifs) était à la fois ravi de ce grand rassemblement des contre-révolutionnaires francais et anxieux à l'idée que l'intendance aurait pu ne pas suivre, débordée par le nombre. Il fut vite rassuré. Personne ne mourut de faim, et chacun put savourer un menu attravant et copieux, une fois de plus les paysans biologistes étaient là (notamment ceux adhérant à l'association du "Paysan Biologiste") et le savoureux pain de même que le vin naturel des "Vignerons du Soleil" ne manquaient pas. Tels sont rapidement brossés les aspects extérieurs de cette journée chouanne 1983. Nous ne manquerons pas de souligner une fois de plus le grand nombre d'enfants et même de tout-petits enfants ce qui m'avait tant impressionné l'an dernier. Décidément l'avenir est à la contrerévolution. Mais commencons par le moment le plus important de la journée : la Messe traditionnelle où quelques 300 communions furent distribuées. (...)