EDITORIAL En ce Noël 1979, la France officielle, libérale et giscardienne, apporte aux pieds de l'Enfant-Dieu, Sauveur du Monde, une loi de mort qui condamne des millions d'enfants : dérision sanglante et provocatrice, émanant d'un régime et d'une société pourris jusqu'aux moelles qui charge des mères de famille, d'apparence bourgeoise, de présenter de telles lois, et qui voit ses ministres suicidés recevoir les honneurs rnilitaires et se faire bénir par des archevêques. Voilà où est tombée la France et son gouvernement, sous la férule de la franc-maçonnerie ! Voilà où est la Fille Ainée de l'Eglise !... Seigneur Jésus ayez pitié de la France ! En ce temps de Noël, pardon Dieu Tout Puissant pour ces infâmies, ajoutées à tant d'autres infamies, à ces crimes honteux et à ces souillures sans nom qui font descendre notre Patrie chaque jour un peu plus vers l'abîme. Et pourtant, les images atroces qui nous viennent du Cambodge, de ce pays qui a goûté au paradis communiste, et qui s'étalent sous nos yeux avec ces cadavres vivants qui fuient la famine et la guerre civile, avec les yeux effrayants de douleur de ces enfants décharnés et martyrs, elles ne réveilleront pas la torpeur de nos pays nantis ? Elles ne dresseront pas les peuples et les opinions publiques en un vomissement des doctrines de mort qui engendrent de telles horreurs ? Non, malheureusement, c'est un aveuglement satanique qui obscurcit les intelligences et les coeurs. Ce qui est évident et criant n'est même plus perçu : "Il s ont des yeux et ils ne voient pas, ils ont des oreilles et ils n'entendent pas." Croyez-vous que dans l'Eglise ce ne soit pas la même chose ? Depuis des décennies, les décombres s'accumulent , la foi disparaît, le peuple se détourne de son clergé. Or , comme frappé de cécité, ce clergé disserte sur la possibilité pour les bonnes soeurs de dire la messe et pour les curés de se marier... Des derviches tourneurs, ils tournent sur eux-mêmes et se grisent et se droguent de leur mouvement; ils croient que ce qui vacille, c'est le monde autour d'eux alors que ce sont eux qui deviennent fous et qui vont tomber. Les choses simples, les choses claires, les évidences, deviennent suspectes et l'on s'en détourne ; c'est le signe de la décadence, c'est aussi le moment où le réel va reprendre ses droits et le réveil que Dieu réserve à ce monde en folie sera dur. (...)