N°077 - Conférences journée chouanne 1979 (J Meunier J Ploncard d´Assac)

EDITORIAL Cette année encore, nos amis étaient au rendez-vous. Ce dimanche 26 août 1979 a réuni comme chaque mois d'août et depuis maintenant près de dix ans les cinq cent militants fidèles de nos régions de l'ouest. Dès le matin, M. l'Abbé Jean-Yves Cottard a placé notre rassemblement sous la protection de Notre Seigneur et de Notre Dame par la messe latine et grégorienne selon le missel de Saint Pie V, célébrée avec cette ferveur que tout disciple de Mrg Lefebvre sait admirablement et naturellement manifester. L'après-midi était consacré à cette arme essentielle mais encore trop négligée qu'est la propagande contrerévolutionnaire. De nombreux auteurs étaient venus assurer de leur présence amicale le succès de cette réunion : M. Paul del Perugia, l'auteur de cet admirable "Louis XV", qui vient d'être réimprimé, M. Dore-Graslin, qui célèbre les fastes de la Vendée militaire dans un somptueux et passionnant volume ; M. Jacques Ploncard d'Assac, qui, en introduction de son récent livre "Le secret des francs-maçons", dénonça la collusion entre les loges et la république giscardienne ; M. Eric Vatre, le jeune et talentueux analyste de l'Itinéraire spirituel de Charles Maurras. Notre ami Henri Servien était également venu dédicacer sa "Petite Histoire de France" que la critique, unanime, ou presque a salué d'un Prix Saint Louis 1979 bien mérité. L'animation qui régnait autour de la table de presse attestait du dynamisme du courant contrerévolutionnaire. La jeune et brillante plume d'Eric Vatre montre bien que les maîtres d'hier ont leur succession assurée. C'est cette veine d'une grande richesse spirituelle, morale et politique qu'il faut développer inlassablement aux fins d'une propagande intensive sans laquelle nous ne gagneront pas la "bataille des idées". Nous sommes actuellement, et Jacques Meunier nous le rappelait, dans un état de guerre totale qui n'épargne ni les personnes physiques, ni les âmes, ni les nations. Le monde moderne est bien à la mesure des desseins de celui qui l'inspire. Il y a quelque chose de satanique dans la laideur triomphante de notre XXè siècle. Du génocide cambodgien au génocide perpétré dans les crématoires de la femme Veil, il n'y a qu'un pas que la société libérale avancée de Giscard a franchi allègrement avec la complicité silencieuse et veule d'un clergé parvenu au dernier degré de l'indignité. (...)