N° 85 (nouvelle série), mai 2018 : Deux âmes d´élite pendant la Grande Guerre (Journal d´une veuve de guerre)

ÉDITORIAL : La publication, dans notre n° 83 (mars) de l'article de Serge Iciar consacré à Simone Weil a provoqué quelques surprises, étonnements et quelques protestations de la part de certains de nos lecteurs. Le premier à être monté immédiatement « au créneau » est notre ami et collaborateur Christian Lagrave qui a rédigé une « mise au point » pour réfuter le terme de contrerévolutionnaire attribué à Simone Weil. Son argumentation est sérieuse, solide et ne peut être contestée, apportant les preuves de sa grande sympathie, voire de son adhésion au courant gnostique. Cette mise au point fait l'objet d'un échange de correspondance entre nos deux rédacteurs que nous publions dans leurs intégralités, au terme desquelles Iciar a rédigé un second article dans lequel il expose un « examen clinique à partir duquel il serait possible de trouver dans Le Déracinement les premiers éléments d'un protocole politique conservateur au sens noble du terme ». * Cette intéressante discussion occupe la majeure partie de notre numéro (pages 4 à 24), mettant en partie sous éclipse deux autres articles qui méritent, eux aussi, que l'on s'y arrête : - la présentation, par Gérard Bedel, d'un livre récemment publié par les Éditions de Chiré, Liens immortels, qui est une exceptionnelle défense et illustration de ce qu'est et doit être le sacrement de mariage. Dans son avant-propos, Mgr Chaptal dit : « Un héroïsme aussi pur a quelque chose de contagieux. Puisse-t-il être médité par beaucoup de familles françaises ! Puisse-t-il être un élément agissant dans la reconstruction spirituelle de notre civilisation ! » - Dans le dernier article, Marie Rault-Ferré dresse le portrait d'une missionnaire française, Philippine Duchesne, pionnière en Amérique pour développer l'apostolat catholique auprès des Indiens habitant les contrées du « Nouveau Monde ». Cela lui valut d'être béatifiée en 1940, puis canonisée en 1988. Jérôme SEGUIN