- Éditorial (par Jérôme Seguin) (p.2 de couverture) - Hommage à Michel Masson (1938-2018) (p. 1) Danièle Masson (p. 4) - L'adieu de Bernard Antony à M. Masson (p. 6) - La France divisée contre elle-même, d'Adrien Abauzit (par Claude Jacque) (p. 8) - La philosophie politique contre le triomphe du libéralisme (par Serge Iciar) (p. 9) Simone Weil et Bastien-Thiry figures d'authentiques contrerévolutionnaires (p. 11) - « Prélude à une déclaration des devoirs envers l'être humain » (p. 13) - Le respect, condition essentielle et la base de tout ordre social (p. 16) - Les cadeaux de Tante Anne (la bibliothèque des petits Chouans) (p. 19) Saint Padre Pio (de Mauricette Vial-Andru) - Les Métiers dans La Malle aux mille trésors - Le Grand dérangement (de Huguette Pérol) - Mon coffret Montessori des oiseaux (d'Ève Hermann). - Histoire de la congrégation du Saint-Nom-de-Jésus de Toulouse, de 1800 à 1953 et Rupture ou Fidélité, 1948-1975 : une congrégation religieuse dans l'Église ébranlée, de Sœur Alice-Marie (par Juliette Colange) (p. 21) - Pèlerinages de France, de Guy Barrey (par Cl. J.) (p. 24) - À propos des « fake news » (par Gérard Bedel) (p. 27) - Le Comte de Saillans, 1790-1792. Le premier combattant de la contre-révolution, d'Édouard et Bernard Ferrand (par M. Savigny) (p. 28) - Sous les feux de la rampe (livres reçus en service de presse) (par M. S.) (p. 30)
Critique du libraire
Imprimeur de Lecture et Tradition (1966-2016). ÉDITORIAL : Nous avions annoncé dans notre précédent numéro la disparition brutale de notre ami Michel Masson à qui nous rendons aujourd'hui l'hommage qui lui est légitimement dû afin de lui exprimer l'extrême gratitude que nous lui devons. Cette disparition est une lourde épreuve humaine tant pour sa famille propre, son entourage, ses amis que l'ensemble des membres de la communauté d'idées que Serge de Beketch aimait qualifier de « la Famille » (de pensée ou d'esprit). En lisant les quelques pages que nous lui consacrons, vous constaterez que sa vie fut entièrement vouée au service du bien commun. De ce fait, nous sommes entièrement persuadés qu'il ne tardera pas à recevoir sa récompense bien méritée auprès du Père Éternel pour une éternité bienheureuse. Adieu cher Michel, et merci encore pour l'ensemble de votre contribution au « combat des idées ». * Ce numéro contient également une étude originale et inattendue, mais ô combien intéressante, ayant trait à Simone Weil et à son testament spirituel L'Enracinement, dans lequel nous découvrons avec surprise que son auteur, Serge Iciar, désigne, ensemble, Simone Weil et Jean Bastien-Thiry comme des « figures d'authentiques contre-révolutionnaires ». La philosophe a défini les « hommes de 1789 qui ne reconnaissaient que la réalité des choses humaines », les poussant vers une contradiction qui « les a fait tomber dans une confusion de langage et d'idées qui est pour beaucoup dans la confusion politique et sociale actuelle ». Il faut lire et relire Simone Weil, trop ignorée de nos jours. Toute jeune (à 34 ans) elle a laissé une œuvre soutenue et encouragée, tant par Albert Camus que par Gustave Thibon. Jérôme SEGUIN