N° 812 - Décembre 2024 : Ukraine, 30 mois après : un projet de domination mondiale ?

ÉDITORIAL :

Cocorico !

Une bonne blague circulait au temps de nos jeunes années de lycée qui justifiait le choix du coq pour emblême de notre pays : le Français, tout comme ce fier animal, même les deux pieds dans la m... fange, continuait à chanter ses bruyants cocoricos. Cette fin d’année fut riche en actualités fangeuses et l’on entend encore des chants mélodieux de basse-cour ! 

– Marine Le Pen toute heureuse d’avoir empêché Barnier pour des raisons qui nous semblent loin d’être guidées par des notions de bien commun. Sans illusion, bien sûr, nous aurions aimé voir de quoi ce gouvernement eut été capable ; il paraissait être plus prometteur que toutes les escouades que nous avons subies depuis dix ans !

– Le gouvernement Bayrou fraîchement constitué qui voit revenir de vieilles badernes comme Élisabeth Borne, Madame 49,3 qui n’a pas tenu deux ans le rôle de Premier ministre ; Manuel Valls qui nous revient d’outre-Pyrénées où les Catalans n’ont voulu de lui à la mairie de Barcelone, le tribunal des comptes espagnol lui cherche de plus des noises pour une broutille de 190 000 euros, et qui, souvenez-vous, a dirigé la France de 2014 à 2016 avec une fureur toute inspirée des années les plus sombres de la Révolution française.

Marine, où est ta victoire ? 

– Et enfin, la cérémonie spectaculaire de l’inauguration de Notre-Dame de Paris pour laquelle Mgr Ulrich, archevêque de Paris, avait endossé son plus beau costume de clown, des « ornements » bariolés de grands rectangles vert cru, bleu pétard, jaune fluo, rouge vif, un vrai phare dans nos ténèbres ! La crosse, grossière et caricaturale, accompagnait harmonieusement les propos insipides du maître des cérémonies. Le discours de Macron, est-il fin et malicieux celui-là, fut sans doute plus émouvant que celui de Mgr Ulrich, n’hésitant pas à faire appel à onze de nos rois les plus valeureux : « Elles [les cloches de la cathédrale] sonnent pour saint Louis, rapportant d’Orient la Couronne d’épines, pour Henri IV, pansant la blessure des guerres de religion, pour le vœu de Louis XIII et les victoires de Louis XIV… ».

Une liturgie d’une pauvreté terrifiante, un blabla continu, des chansons insignifiantes, des pièces d’orgues cacophoniques… Pardon, nous exagérons, il y a eu tout de même l’encensement de la statue de Notre-Dame à l’aide d’une grosse boule de Noël fixée au bout d’un long flexible de douche ! 

Les plus dignes furent sans doute les pompiers de Paris en uniforme qui relevaient le niveau de ce simulacre de cérémonie religieuse.

Mais les images de cette cathédrale toute restaurée sont un formidable élan d’espoir : la France n’est pas morte et son artisanat non plus ! Les travaux effectués en sont la preuve indéniable et nous donnent assez de baume au cœur pour vous souhaiter un joyeux Noël et une bonne et sainte année !

Mickaël SAVIGNY