ÉDITORIAL : Nous nous permettons de prétendre faire montre d'une certaine auto-satisfaction. Pour quelle raison ? Après des débuts un peu hésitants et claudicants dans notre précédent numéro (qui a entraîné quelques commentaires de réserve de certains de nos lecteurs), nous pensons, désormais, nous être placés sur la bonne rampe de lancement. La preuve en est donnée par la lecture du sommaire de ce deuxième numéro et, surtout, par les contenus et la qualité des articles qu'il propose. Nous nous situons, ainsi, dans la droite ligne de la très belle réussite du programme de nos récentes Journées Chouannes et du grand intérêt et de la variété des interventions prononcées, qui ont recueilli les faveurs du public, d'une façon générale (cf. le compte rendu, pages 24 à 29). Dans les pages que vous allez lire, l'éventail des thèmes d'actualité ne peut laisser indifférent tant ils apportent des éléments d'analyses et d'informations convaincants pour discerner les tenants et aboutissants des grands sujets d'inquiétude contemporains : un entretien avec Bernard Gantois qui vient de publier un nouveau livre pour dresser « un bilan sans concession sur l'état de la France » (pp. 5 à 10) ; le démantèlement de la famille (Joseph Rabany, pp. 11 à 16) ; le coronavirus, nouvelle peste contemporaine (Claude Beauléon, pp. 17 à 23) ; Zemmour : « arrière-petit-fils adoptif de Maurras ? » (Vincent Chabrol, pp. 30-31) ; le drame qui frappe l'Afghanistan (Alain Chevalérias, pp. 34 à 39) ; un dossier qui ne cache rien de la montée en puissance mondialiste de la Chine (Yves-Marie Adeline et Erwan Faber, pp. 48 à 59) ; un texte prophétique d'Alexis de Tocqueville écrit au retour d'un séjour d'une année aux États-Unis (avril 1831-mai 1832), lors duquel il avait remarqué et souligné qu' « un État social démocratique, semblable à celui des Américains pourrait offrir des facilités singulières à l'établissement du despotisme » ; n'est-ce pas là ce qui se déroule à travers le monde depuis que la démocratie a été imposée comme le modèle universel de gouvernement ? Ne négligeons pas, non plus, en fin de numéro les pages consacrées au « combat des idées », à la culture, à la lecture, au patrimoine, etc. Notre équipe de rédaction s'est mise à l'ouvrage pour que chacun de nos prochains numéros, bien structurés, soient inscrits dans la même ligne, vous conviennent et vous satisfassent. Veuillez donc bien ne pas nous tenir trop rigueur pour notre premier flottement. Nous avons la volonté de rester une des rares dernières publications françaises de réinformation. Pour y parvenir, nous avons besoin de votre soutien, de vos encouragements, de votre fidélité et, surtout, de la régularité du versement de vos abonnements. Nous vous en remercions infiniment. Jérôme SEGUIN