ÉDITORIAL : Le libéralisme serait-il le Cheval de Troie utilisé par les « ennemis de Dieu » ? En posant cette question, M. l'abbé Roussel répond de façon irrécusable que cette fausse idée, appelée libéralisme, est fondamentalement inconciliable avec le catholicisme et il en développe toute la démonstration, solidement argumentée et charpentée, tout au long de son livre Libéralisme et catholicisme. En la matière, il confirme ce qu'ont dit avant lui, ses devanciers, les grands noms de l'école anti-libérale des XIXe et XXe siècles : Mgr Pie, Dom Guéranger, les papes Pie IX, Léon XIII, Pie X, Mgr Delassus et tant d'autres... La réimpression de cet ouvrage est la bienvenue aujourd'hui pour apporter la contradiction à cette mode contemporaine qui use et abuse à tort et à travers des termes « libéral » ou « libéralisme », en tous lieux et en tous domaines, en particulier dans les sphères politiques comme nous avons dû le subir tout au long de la récente campagne électorale. Lisez l'article qui présente le livre, mais, surtout, lisez ensuite l'ouvrage, vous y apprendrez ou découvrirez, peut-être avec une grande surprise, que ce « fameux » libéralisme dont la signification est complètement dévoyée et détournée de son sens, n'est ni une doctrine cohérente, ni un système structuré, mais avant tout une maladie de l'esprit, une perversion du sentiment à base d'orgueil, piège de séduction dans lequel tombent tant de nos contemporains qui manquent de culture ou de discernement ! * Notre numéro contient également deux autres études concernant les deux grands maux qui ont répandu leurs erreurs à travers le monde au XXe siècle : La « puissance maléfique du communisme » en Asie du Sud-Est, avec le témoignage « ébouriffant » de Mgr Seitz qui fut un Missionnaire intrépide au Tonkin (devenu ensuite le Vietnam) pendant trente-huit ans. Le national-socialisme allemand et ses exactions parfois sans pitié en URSS, pendant la Deuxième Guerre mondiale, que nous fait mieux mesurer la publication du recueil de lettres du grand écrivain italien Eugenio Corti sous le titre Je reviendrai. Ayant combattu sur le Front de l'Est, Corti a vu, vécu, constaté ce que furent les immenses douleurs qui ont touché tant les soldats que les populations civiles. Il en tire la conclusion suivante : « La guerre est souffrance et, comme telle, purifie et élève vers Dieu ». Les deux ouvrages présentés sont deux sources auxquelles il faut puiser et qui doivent être méditées avec grande attention pour bien comprendre et admettre que depuis un siècle environ s'accélère à grande vitesse l'emprise satanique sur le monde ! Ce qui est bien la confirmation des messages et mises en garde de la Vierge Marie, lors de ses apparitions à Fatima il y a cent ans, en 1917. Jérôme SEGUIN