N° 766 - Février 2021 : Valéry Giscard d’Estaing - Disparition de la dernière monture d’une troïka infernale
Référence : 116707
2 avis
Date de parution : 19 février 2021
Auteur : LECTURES FRANÇAISES
Éditeur : DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
EAN 13 : 0000001167078
Nb de pages : 64
SOMMAIRE :
- Éditorial (par Jérôme Seguin) (p. 1)
- Les brèves (p. 3)
Politique française
- Valéry Giscard d'Estaing. Disparition de la dernière monture d'une troïka infernale (par J. S.) (p. 5)
Économique et social
- Petite étude du renforcement de la politique familiale en Hongrie (par Philippe de Lacvivier) (p. 17)
*
- Dans notre courrier (par Jean Auguy, J. S. et Olivier Destouches) (p. 27)
Écologie - Contraception et avortement - Un mensonge qui transforme la mort en soin - La folie du « genre » au Planning Familial ! - «Demain la France» (mouvement) - Islam - Souvenir catholique en Languedoc - Diaspora arménienne - Netflix - Riaumont - Alain de Benoist - Immigration et « risques populistes ».
Tribune libre
- Covid-19 : dix raisons de ne pas se faire vacciner ! (par Saint-Hiéron) (p. 33)
Études
- L'Affaire de Panama, 1re partie (par Patrice Mores) (p. 40)
Géopolitique
- L'implosion de l'Amérique (par Yves-Marie Adeline) (p. 43)
- Mourir pour la démocratie américaine ? (par Y.-M. A.) (p. 50)
- Le défi du nationalisme à l'américaine. Bilan de Donald Trump (par Erwan Faber) (p. 53)
*
- Ils nous ont quittés (par J. S.) (p. 60)
Hervé de Crécy - Alain Ferrari - Pierre Vialatte - Michel Josseaume - Philippe Varlet - Le père Maurice Raffali - Guy Thomas - Jean-Marie Le Chevallier (complément).
- Éditorial (par Jérôme Seguin) (p. 1)
- Les brèves (p. 3)
Politique française
- Valéry Giscard d'Estaing. Disparition de la dernière monture d'une troïka infernale (par J. S.) (p. 5)
Économique et social
- Petite étude du renforcement de la politique familiale en Hongrie (par Philippe de Lacvivier) (p. 17)
*
- Dans notre courrier (par Jean Auguy, J. S. et Olivier Destouches) (p. 27)
Écologie - Contraception et avortement - Un mensonge qui transforme la mort en soin - La folie du « genre » au Planning Familial ! - «Demain la France» (mouvement) - Islam - Souvenir catholique en Languedoc - Diaspora arménienne - Netflix - Riaumont - Alain de Benoist - Immigration et « risques populistes ».
Tribune libre
- Covid-19 : dix raisons de ne pas se faire vacciner ! (par Saint-Hiéron) (p. 33)
Études
- L'Affaire de Panama, 1re partie (par Patrice Mores) (p. 40)
Géopolitique
- L'implosion de l'Amérique (par Yves-Marie Adeline) (p. 43)
- Mourir pour la démocratie américaine ? (par Y.-M. A.) (p. 50)
- Le défi du nationalisme à l'américaine. Bilan de Donald Trump (par Erwan Faber) (p. 53)
*
- Ils nous ont quittés (par J. S.) (p. 60)
Hervé de Crécy - Alain Ferrari - Pierre Vialatte - Michel Josseaume - Philippe Varlet - Le père Maurice Raffali - Guy Thomas - Jean-Marie Le Chevallier (complément).
ÉDITORIAL : « Il fut une figure centrale de l'histoire de notre république À quel point il a changé la France qu'il a fait entrer dans une modernité sans précédent ! À l'origine de la profonde mutation de notre pays Grâce à son courage, il a bâti une société modernisée fondée sur la défense des femmes et sa passion européenne Il avait une intelligence visionnelle Son œuvre et sa pensée ont marqué et habitent nos vies toutes entières Il a su conquérir notre admiration et nos cœurs mêmes. » Ces propos ont été relevés et notés à l'emporte-pièce, extraits du discours d'hommage qu'Emmanuel Macron a rendu, le 3 décembre 2020, dès le lendemain de la mort de son lointain prédécesseur, Valéry Giscard d'Estaing. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils ne manquent pas de flagornerie... Notons qu'à aucun moment il n'a prononcé le nom de la France, se bornant à dire « Notre république, notre pays » ! De notre côté, nous rappelons dans ce numéro les principales facettes du défunt dans des pages dont les éléments du contenu sont fondés sur des faits exacts et réels qui n'appellent aucune contestation possible. Or, ils se trouvent être à l'extrême opposé de ce que nous venons de lire ! Que faut-il donc penser ou conclure de cette contradiction ? Au terme de près de quatre années de présidence de M. Macron, nous pouvons affirmer à la façon de Jacques Duclos (candidat communiste à l'élection présidentielle de 1969) comparant deux de ses adversaires d'orientations politiques bien différentes : « C'est bonnet blanc et blanc bonnet ». En somme, dit Vincent Coussedière dans Valeurs actuelles (numéro du 10 décembre 2020), pour ces deux hommes, « Il faut que ça change pour que rien ne change » ! Il faut dire également que l'un et l'autre partagent bien des points de ressemblance, malgré la quarantaine d'années qui séparent leur élection respective. L'un et l'autre sont reconnus par leurs pairs comme dotés d'une vivacité intellectuelle peu commune, l'un et l'autre sont issus du sérail dans lequel sont « préparés » les grands dirigeants de ce monde, les « milieux des affaires » et les dynasties bourgeoises pour Giscard et la haute finance internationale pour Macron, dans le lit douillet de la Banque Rothschild. Tous les deux ont été confrontés à un certain nombre d'obstacles et d'épreuves : Giscard a dû subir le double « choc pétrolier » des années 70, quant à Macron, il n'a pas été épargné par les « crises » de ces trois dernières années. Et tous les deux partagent la même faiblesse : un dédain affiché du peuple et un penchant non dissimulé vers les classes dirigeantes, les « nantis ». Ce ne sont quand même pas là les attitudes que devraient observer les « grands défenseurs » de la démocratie, qu'ils ne cessent de clamer à tout propos ! Jérôme SEGUIN