ÉDITORIAL : Après une période d'euphorie débordante, au moment de son élection « triomphale », en mai 2017, il semble que notre président Macron connaisse, depuis plusieurs mois, de sérieux revers de fortune (il avait, pourtant, été à bonne école pour connaître toutes les « ficelles » de ces arcanes, lors de son passage à la Banque Rothschild...). Il eut à subir, fin 2018, les déboires provoqués par les « gilets jaunes », qu'il est parvenu, tant bien que mal, à surmonter en appelant à l'aide les vagues complaisamment déferlantes des voyous qui ont saccagé les centres de certaines villes. Mais, aujourd'hui, il se trouve face à deux très fortes parties qui lui donne du fil à retordre. L'une, inattendue, mais d'une virulence qui prend des proportions devenues difficiles à contenir, celle du coronavirus, un adversaire insidieux, rampant qui est sorti de « nulle part », un mal qui répand la frayeur (pour ne pas reprendre le terme de « terreur » de la fable de La Fontaine) et contraint les pouvoirs publics à prendre et imposer des décisions qui rendent la vie « impossible » aux Français, contraignante, confinée, privée des plus élémentaires libertés. Et il a bien fallu que M. Macron, une fois encore, annonce, le 28 octobre, de nouvelles mesures, pour le moins draconiennes, qui ne l'aideront pas à regagner un soupçon de popularité. L'autre partie, l'islamisme, est d'une bien plus terrifiante envergure, puisqu'elle semble laisser cours à une minorité d'individus barbares qui ont déclaré la guerre à la France et « ensauvagent » notre société et notre mode de vie. Nous en avons établi le bilan (pages 5 à 12) qui ne plaide pas en faveur de M. Macron, même s'il ne peut endosser seul l'entière responsabilité du tremblement qui tend, de plus en plus, à saper les fondements de notre civilisation, ce que son ministre de l'Intérieur a reconnu en mettant en cause ses prédécesseurs. Quelle conclusion tirer devant une telle situation ? Oh ! Elle est élémentaire (même si trop peu veulent bien l'admettre) : tout le mal vient de la sacro-sainte démocratie républicaine qui impose l'erreur fondamentale de désigner les gouvernants par le biais du suffrage universel. Joseph Rabany le souligne (pages 13 à 18) en rappelant les propos de Léon XIII, dans l'encyclique Immortale Dei (sur la liberté politique, 1885) : « La souveraineté du peuple est éminemment propre à flatter et enflammer une foule de passions (...) Elle ne repose sur aucun fondement solide et ne saurait avoir assez de force pour garantir la sécurité publique et le maintien paisible de l'ordre ». Or, il faut bien admettre qu'aujourd'hui, en France, nous ne vivons ni dans la sécurité publique, ni dans un ordre paisible! Ainsi, notre « cher » président Macron n'est plus réduit qu'à tenir le rôle d'un syndic de faillite... Jérôme SEGUIN